L'organisation de consommateurs a interrogé 450 Belges âgés de 30 à 79 ans au sujet de la loi sur les droits du patient. Premier constat: les patients belges semblent mal informés de leurs droits, "sans compter", ajoute Test-Achats, "que certains (de ces droits) sont difficiles à faire valoir dans la pratique".

Il ressort notamment des données récoltées via cette enquête qu'une personne interrogée sur trois seulement connaît l'existence de la loi sur les droits des patients. En bon défenseur du droit des consommateurs, l'association suggère une série de mesures afin de pouvoir de soutenir le patient lorsqu'il introduit une plainte mais aussi, dans les cas où cette plainte ne reçoit pas de suite.

Test-Achats (T-A) estime que "la barre est encore trop haut placée pour de nombreux mécontents", et l'association en veut pour preuve que "parmi les 11 % de répondants ayant eu l'an dernier le sentiment d'être victimes d'une erreur médicale ou d'un accident, seul un patient sur quatre (23,5 %) a effectivement introduit une plainte". T-A ajoute que plus de la moitié des Belges ignorent où s'adresser pour introduire leur plainte. "Cette méconnaissance est la première raison (54 %) qui les empêche de porter plainte. Vient ensuite la conviction qu'il s'agit d'une perte de temps (44 %) et que la procédure est trop compliquée (40 %)."

"18 % des répondants n'introduiraient pas de plainte de peur d'être moins bien soignés par la suite", souligne Test-Achats, qui ne précise pas vraiment de quelle nature était la plainte : financière, médicale, ou autre ? T-A parle d'ailleurs du "sentiment" d'être victime d'une erreur médicale. Mais on ne pourra traiter de la même manière la plainte du patient mécontent du menu (en forçant un peu le trait) et celle du patient victime d'une grave erreur médicale.

Le but annoncé de l'association est de faire modifier la loi afin d'adapter celle-ci pour "mieux garantir l'indépendance des services de médiation". Elle prévoit pour cela de soumettre aux politiques une série de propositions concrètes qu'elle a élaborées, notamment le fait que les médiateurs soient dorénavant payés par le SPF Santé publique, afin de garantir leur indépendance.

L'organisation de consommateurs a interrogé 450 Belges âgés de 30 à 79 ans au sujet de la loi sur les droits du patient. Premier constat: les patients belges semblent mal informés de leurs droits, "sans compter", ajoute Test-Achats, "que certains (de ces droits) sont difficiles à faire valoir dans la pratique". Il ressort notamment des données récoltées via cette enquête qu'une personne interrogée sur trois seulement connaît l'existence de la loi sur les droits des patients. En bon défenseur du droit des consommateurs, l'association suggère une série de mesures afin de pouvoir de soutenir le patient lorsqu'il introduit une plainte mais aussi, dans les cas où cette plainte ne reçoit pas de suite.Test-Achats (T-A) estime que "la barre est encore trop haut placée pour de nombreux mécontents", et l'association en veut pour preuve que "parmi les 11 % de répondants ayant eu l'an dernier le sentiment d'être victimes d'une erreur médicale ou d'un accident, seul un patient sur quatre (23,5 %) a effectivement introduit une plainte". T-A ajoute que plus de la moitié des Belges ignorent où s'adresser pour introduire leur plainte. "Cette méconnaissance est la première raison (54 %) qui les empêche de porter plainte. Vient ensuite la conviction qu'il s'agit d'une perte de temps (44 %) et que la procédure est trop compliquée (40 %).""18 % des répondants n'introduiraient pas de plainte de peur d'être moins bien soignés par la suite", souligne Test-Achats, qui ne précise pas vraiment de quelle nature était la plainte : financière, médicale, ou autre ? T-A parle d'ailleurs du "sentiment" d'être victime d'une erreur médicale. Mais on ne pourra traiter de la même manière la plainte du patient mécontent du menu (en forçant un peu le trait) et celle du patient victime d'une grave erreur médicale.Le but annoncé de l'association est de faire modifier la loi afin d'adapter celle-ci pour "mieux garantir l'indépendance des services de médiation". Elle prévoit pour cela de soumettre aux politiques une série de propositions concrètes qu'elle a élaborées, notamment le fait que les médiateurs soient dorénavant payés par le SPF Santé publique, afin de garantir leur indépendance.