"Les patients atteints de problèmes rénaux naissants sont bien suivis par les médecins généralistes. En cas de problèmes plus graves et d'insuffisance rénale chronique - souvent en combinaison avec des maladies cardiovasculaires, ils peuvent entamer un trajet de soins", explique le cabinet du ministre Vandenbroucke dans un communiqué. Ce trajet de soins organise et coordonne l'approche, le traitement et le suivi des patients. Il part d'une collaboration patient-généraliste-spécialiste. Objectif : ralentir l'évolution de la maladie. "Les patients qui suivent un trajet de soins ont droit au remboursement du diététicien, étant donné qu'une alimentation et un mode de vie sains et adaptés sont d'une importance cruciale", ajoute le cabinet.

Cependant, chez certains patients, les problèmes s'aggravent et la transplantation ou la dialyse rénale sont souvent l'étape suivante. Ce qui a un impact majeur sur le patient et sa famille. " Il est donc extrêmement important que ces patients bénéficient d'un bon accompagnement multidisciplinaire, qu'une équipe mette l'accent, avec eux, sur un traitement adéquat et sur mesure, sur un choix éclairé et sur une qualité de vie maximale. Jusqu'à aujourd'hui, ce n'était pas prévu structurellement par l'assurance maladie ", indique le ministre Vandenbroucke.

Un code de nomenclature est créé pour une évaluation néphrologique pluridisciplinaire dans l'un des 52 centres de dialyse agréés du pays.

Sur proposition de la Commission nationale médico-mutualiste à l'initiative du Groupement des néphrologues francophones (GNFB) et de la Nederlandstalige Belgische Vereniging voor Nefrologie (NBVN), un remboursement est prévu pour une évaluation néphrologique pluridisciplinaire. L'objectif est qu'une équipe composée d'un néphrologue, d'un infirmier et d'un assistant social s'efforce premièrement de prévenir des problèmes plus graves et d'apporter un soutien multidisciplinaire de qualité.

L'objectif est également d'examiner avec le patient et son entourage le trajet de traitement approprié, qui doit être élaboré sur-mesure en fonction du patient. Il peut s'agir d'un traitement de substitution rénale, comme une transplantation ou une dialyse (à l'hôpital, à domicile ou dans un contexte alternatif). Mais il peut aussi s'agir d'un traitement conservateur, où l'accent est mis autant que possible sur le contrôle des symptômes et le traitement palliatif.

Près de 2.000 patients concernés

" Avec le diététicien, le médecin généraliste et le patient, nous examinerons conjointement ce qui reste possible et comment éviter une aggravation ", explique le Dr Elien Mahieu, néphrologue à l'AZ Glorieux, qui est l'une des personnes à l'origine du dossier. " Il est important pour le patient et sa famille de pouvoir compter sur une équipe qui tient compte de ses souhaits et qui regarde quels obstacles peuvent être éliminés. La dialyse rénale est-elle possible à domicile ou non ? Et si elle n'est pas possible, que faudrait-il faire pour qu'elle le soit ? Quels sont les objectifs de vie du patient et comment pouvons-nous en tenir compte ? Les patients atteints d'insuffisance rénale doivent se tenir à un mode de vie strict, ce qui n'est pas toujours évident. Le simple fait d'entendre "vous vous en sortez bien, tenez bon" peut déjà faire toute la différence pour eux. "

Concrètement, un code de nomenclature est créé pour une évaluation néphrologique pluridisciplinaire dans l'un des 52 centres de dialyse agréés du pays. L'honoraire est fixé à 151,5 euros, avec un ticket modérateur de 12 euros (3 euros pour les BIM). La prestation peut être facturée quatre fois par an. Selon les estimations, environ 1.800 patients entrent en ligne de compte. Les néphrologues ont libéré les 900.000 euros nécessaires en réduisant les honoraires pour la dialyse.

"Les patients atteints de problèmes rénaux naissants sont bien suivis par les médecins généralistes. En cas de problèmes plus graves et d'insuffisance rénale chronique - souvent en combinaison avec des maladies cardiovasculaires, ils peuvent entamer un trajet de soins", explique le cabinet du ministre Vandenbroucke dans un communiqué. Ce trajet de soins organise et coordonne l'approche, le traitement et le suivi des patients. Il part d'une collaboration patient-généraliste-spécialiste. Objectif : ralentir l'évolution de la maladie. "Les patients qui suivent un trajet de soins ont droit au remboursement du diététicien, étant donné qu'une alimentation et un mode de vie sains et adaptés sont d'une importance cruciale", ajoute le cabinet.Cependant, chez certains patients, les problèmes s'aggravent et la transplantation ou la dialyse rénale sont souvent l'étape suivante. Ce qui a un impact majeur sur le patient et sa famille. " Il est donc extrêmement important que ces patients bénéficient d'un bon accompagnement multidisciplinaire, qu'une équipe mette l'accent, avec eux, sur un traitement adéquat et sur mesure, sur un choix éclairé et sur une qualité de vie maximale. Jusqu'à aujourd'hui, ce n'était pas prévu structurellement par l'assurance maladie ", indique le ministre Vandenbroucke.Sur proposition de la Commission nationale médico-mutualiste à l'initiative du Groupement des néphrologues francophones (GNFB) et de la Nederlandstalige Belgische Vereniging voor Nefrologie (NBVN), un remboursement est prévu pour une évaluation néphrologique pluridisciplinaire. L'objectif est qu'une équipe composée d'un néphrologue, d'un infirmier et d'un assistant social s'efforce premièrement de prévenir des problèmes plus graves et d'apporter un soutien multidisciplinaire de qualité.L'objectif est également d'examiner avec le patient et son entourage le trajet de traitement approprié, qui doit être élaboré sur-mesure en fonction du patient. Il peut s'agir d'un traitement de substitution rénale, comme une transplantation ou une dialyse (à l'hôpital, à domicile ou dans un contexte alternatif). Mais il peut aussi s'agir d'un traitement conservateur, où l'accent est mis autant que possible sur le contrôle des symptômes et le traitement palliatif." Avec le diététicien, le médecin généraliste et le patient, nous examinerons conjointement ce qui reste possible et comment éviter une aggravation ", explique le Dr Elien Mahieu, néphrologue à l'AZ Glorieux, qui est l'une des personnes à l'origine du dossier. " Il est important pour le patient et sa famille de pouvoir compter sur une équipe qui tient compte de ses souhaits et qui regarde quels obstacles peuvent être éliminés. La dialyse rénale est-elle possible à domicile ou non ? Et si elle n'est pas possible, que faudrait-il faire pour qu'elle le soit ? Quels sont les objectifs de vie du patient et comment pouvons-nous en tenir compte ? Les patients atteints d'insuffisance rénale doivent se tenir à un mode de vie strict, ce qui n'est pas toujours évident. Le simple fait d'entendre "vous vous en sortez bien, tenez bon" peut déjà faire toute la différence pour eux. "Concrètement, un code de nomenclature est créé pour une évaluation néphrologique pluridisciplinaire dans l'un des 52 centres de dialyse agréés du pays. L'honoraire est fixé à 151,5 euros, avec un ticket modérateur de 12 euros (3 euros pour les BIM). La prestation peut être facturée quatre fois par an. Selon les estimations, environ 1.800 patients entrent en ligne de compte. Les néphrologues ont libéré les 900.000 euros nécessaires en réduisant les honoraires pour la dialyse.