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L'Union européenne des médecins omnipraticiens (Uemo) promeut la médecine générale en Europe et rassemble 500.000 médecins généralistes de 24 pays. L'Absym en est membre."L'Uemo attire l'attention des gouvernements européens sur l'impact de la gestion de l'épidémie du Covid-19 sur le bien-être physique et psychologique des médecins généralistes. L'organisation souligne l'engagement sans relâche des médecins généralistes dans la lutte contre le Covid-19 mais aussi les souffrances causées par la maladie et le décès de confrères, de consoeurs et de patients."L'Union européenne des médecins omnipraticiens plaide fortement auprès des divers gouvernements en faveur d'une compensation financière pour les médecins généralistes dont les revenus ont considérablement baissé pendant cette pandémie du Coronavirus. Le minimum requis est au moins le remboursement des frais supplémentaires encourus et du matériel de protection qu'ils ont dû acheter eux-mêmes", communique Philippe Devos. "Lors de son assemblée générale du 13 juin, l'UEMO a pris position pour faire reconnaître le Covid-19 en tant que maladie professionnelle dans les 24 Etats membres. La Belgique a déjà franchi cette étape avec 8 autres pays. Pour l'Uemo, la reconnaissance en tant que maladie professionnelle est urgente ne fut-ce que pour souligner le rôle ô combien crucial que les médecins généralistes ont joué en première ligne de l'épidémie."En outre, l'Uemo réclame, à l'instar du GBO et de l'Absym, des moyens financiers conséquents aux divers gouvernements européens pour le passage à la télémédecine grâce à laquelle les médecins généralistes ont pu assurer la continuité des soins pendant l'épidémie. L'Union européenne des médecins généralistes insiste également sur la nécessité de pouvoir disposer de matériel de protection en suffisance et exige que les plus pauvres puissent avoir accès plus facilement aux soins."En ce qui concerne la promotion de la médecine générale, l'Uemo défend les mêmes valeurs auxquelles l'Absym est tant attachée, à savoir : l'indépendance du médecin, la liberté thérapeutique et le secret médical. Valeurs trop souvent mises à mal par les défenseurs d'une médecine collectiviste qui subordonnent l'essence de la médecine générale à des constructions administratives", souligne le Dr Philippe Devos, président de l'Absym.