Les fêtes de fin d'année passées, il faut tourner le bouton pour se remettre dans l'actualité. Et la trêve des confiseurs a été plutôt riche cette année.
Sur fond de grèves d'abord, au LHUB-ULB et à Epicura notamment. "La situation dans les hôpitaux ne s'est pas détériorée ces dernières semaines à cause de la bronchiolite, la grippe et le covid dans les services d'urgence", a souligné Patrick Salvi représentant du Secta à Epicura. "Le personnel soignant est en souffrance depuis plus de trois ans à cause du manque d'effectifs. L'aide du 'Fonds Blouses Blanches' n'a été qu'une partie de la solution." Il est sûr qu'une solution miracle venant du gouvernement n'arrivera pas. Les caisses ont l'air exsangues. La Belgique tire la langue. Et ses hôpitaux trinquent. Sans avoir beaucoup de marge de manoeuvre. Côté francophone, la mise en demeure de la Délégation des médecins francophones en formation (DeMeFF) promet également quelques discussions animées.
La réforme du financier hospitalier en cours devra apporter des solutions. La chasse aux nuitées inutiles en hôpital, consacrée par une nouvelle liste B d'interventions indésirables parue ce 1er janvier 2023, ne va pas aider les hôpitaux qui comptaient sur ces hospitalisations, parfois de confort, pour remplir les caisses. Le lifting de l'hospitalisation de jour est évidemment une excellente chose et conduira inévitablement à de meilleurs soins. Mais les hôpitaux souffriront d'un nouveau manque à gagner dans une période extrêmement dure financièrement. On réduit encore la marge de manoeuvre.
Enfin, quitte à parler de manoeuvre, comment ne pas aborder la menace de dénonciation de l'accord médico-mut brandie par l'Absym (lire ci-contre). Au final, il s'agit d'une tempête dans un verre d'eau. Mais cela a le mérite de rappeler au ministre Vandenbroucke que l'absence de concertation avec le banc syndical des médecins est délétère pour les soins de santé.
L'année 2023 s'annonce en tout cas agitée. Mais sera-elle constructive? C'est là le plus important.
Sur fond de grèves d'abord, au LHUB-ULB et à Epicura notamment. "La situation dans les hôpitaux ne s'est pas détériorée ces dernières semaines à cause de la bronchiolite, la grippe et le covid dans les services d'urgence", a souligné Patrick Salvi représentant du Secta à Epicura. "Le personnel soignant est en souffrance depuis plus de trois ans à cause du manque d'effectifs. L'aide du 'Fonds Blouses Blanches' n'a été qu'une partie de la solution." Il est sûr qu'une solution miracle venant du gouvernement n'arrivera pas. Les caisses ont l'air exsangues. La Belgique tire la langue. Et ses hôpitaux trinquent. Sans avoir beaucoup de marge de manoeuvre. Côté francophone, la mise en demeure de la Délégation des médecins francophones en formation (DeMeFF) promet également quelques discussions animées.La réforme du financier hospitalier en cours devra apporter des solutions. La chasse aux nuitées inutiles en hôpital, consacrée par une nouvelle liste B d'interventions indésirables parue ce 1er janvier 2023, ne va pas aider les hôpitaux qui comptaient sur ces hospitalisations, parfois de confort, pour remplir les caisses. Le lifting de l'hospitalisation de jour est évidemment une excellente chose et conduira inévitablement à de meilleurs soins. Mais les hôpitaux souffriront d'un nouveau manque à gagner dans une période extrêmement dure financièrement. On réduit encore la marge de manoeuvre. Enfin, quitte à parler de manoeuvre, comment ne pas aborder la menace de dénonciation de l'accord médico-mut brandie par l'Absym (lire ci-contre). Au final, il s'agit d'une tempête dans un verre d'eau. Mais cela a le mérite de rappeler au ministre Vandenbroucke que l'absence de concertation avec le banc syndical des médecins est délétère pour les soins de santé. L'année 2023 s'annonce en tout cas agitée. Mais sera-elle constructive? C'est là le plus important.