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"Ces directives constitueront un outil pour les médecins qui leur permettra de vérifier leur évaluation médicale. Tout le monde peut dormir sur ses deux oreilles. Cette évaluation restera une décision individuelle du médecin qui repose sur l'état médical du patient ", explique la ministre Maggie De Block. "Sur le terrain, il existe également un besoin de directives dans le chef des jeunes médecins. Bien entendu sans interférer dans leur expertise et connaissances de médecins."Prévenant les éventuelles critiques du terrain, la ministre précise bien qu'il ne s'agit que de directives, telles que celles qui existent déjà en France et en Suède. "C'est le médecin qui connaît le mieux son patient ".Pour le Cabinet, cette orientation sur la durée minimale doit justement protéger le patient contre l'arbitraire. "On peut encore toujours déroger à ces directives lorsque du travail sur mesure est nécessaire en fonction des cas individuels. Les personnes malades doivent recevoir le temps de guérir", précise la ministre.Huit tableaux cliniques, causes d'absences plus ou moins longues, ont été sélectionnés par le Cabinet : lombalgies, problèmes musculaires de l'épaule, cancer du sein, infarctus, dépressions modérées et burn-out, syndrome du canal carpien (compression d'un nerf du poignet) et prothèses du genou.Ensuite, des directives seront élaborées. Un consensus scientifique doit voir le jour au travers d'une étude menée auprès des médecins. Les médecins seront interrogés au plus tôt en décembre.La ministre de la Santé publique aimerait encore avoir les résultats pendant cette législature mais la mise en oeuvre des directives s'étalera pour partie sur la prochaine période législature.V.C.