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En analysant les étapes qui précèdent la formation de tumeurs, les chercheurs belges ont découvert que l'oncogène PIK3CA réactive, dans les cellules-souches adultes, un programme de différenciation multipotente qui ressemble au stade embryonnaire de la cellule, détaille Le Soir.Les chercheurs ont identifié des signatures moléculaires des changements d'identité cellulaire, qui sont associés à la cellule qui se trouve à l'origine du cancer."Selon cette signature, on peut prédire un pronostic clinique différent. Ce qui signifie aussi que l'on peut établir des sous-groupes de tumeurs qui ont l'apparence d'une similitude selon la classification actuelle, mais qui se révèlent d'un comportement très différent selon la cellule dont elles proviennent à l'origine. Cela veut dire qu'il faut cliniquement les aborder de manière différente", explique le professeur Blanpain.Pour les chercheurs, ces découvertes sont essentielles pour améliorer la compréhension des mécanismes des tumeurs du sein.Le cancer du sein, le plus fréquent chez la femme, touche une femme sur sept.