Bernard Rentier insiste sur son blog sur le fait que des notions comme " +50% de cas par rapport à la semaine précédente " sont impressionnantes mais ce n'est pas une approche scientifique. Si Sciensano publiait le nombre de nouveaux cas par rapport aux nombres de tests effectués, il arriverait à +1%. Car plus on teste, plus on a de cas. " On en faisait 2.000 le 15 mars, on en a réalisé 24.000 le 2 août dernier. Et on ne fait évidemment pas la Une des médias avec une augmentation d'1 % ! Alors, je comprends qu'il faut entretenir l'inquiétude pour que la population respecte bien les règles. Mais en tant que scientifique, quand on manipule les données pour les rendre plus effrayantes, je ne suis pas d'accord. "

Il demande à Sciensano de publier ces chiffres que l'institution possède d'ailleurs : " Aujourd'hui, la situation n'est plus du tout la même. On est à peine à une vingtaine d'hospitalisations par jour contre plus de 500 fin mars/début avril. Et à 2 ou 3 décès en moyenne par jour contre plus de 300 au plus fort de la crise. Sans compter qu'on est beaucoup mieux préparé aujourd'hui qu'il y a quatre mois. Tant dans les hôpitaux qu'au sein de la population. "

Bernard Rentier insiste sur son blog sur le fait que des notions comme " +50% de cas par rapport à la semaine précédente " sont impressionnantes mais ce n'est pas une approche scientifique. Si Sciensano publiait le nombre de nouveaux cas par rapport aux nombres de tests effectués, il arriverait à +1%. Car plus on teste, plus on a de cas. " On en faisait 2.000 le 15 mars, on en a réalisé 24.000 le 2 août dernier. Et on ne fait évidemment pas la Une des médias avec une augmentation d'1 % ! Alors, je comprends qu'il faut entretenir l'inquiétude pour que la population respecte bien les règles. Mais en tant que scientifique, quand on manipule les données pour les rendre plus effrayantes, je ne suis pas d'accord. "Il demande à Sciensano de publier ces chiffres que l'institution possède d'ailleurs : " Aujourd'hui, la situation n'est plus du tout la même. On est à peine à une vingtaine d'hospitalisations par jour contre plus de 500 fin mars/début avril. Et à 2 ou 3 décès en moyenne par jour contre plus de 300 au plus fort de la crise. Sans compter qu'on est beaucoup mieux préparé aujourd'hui qu'il y a quatre mois. Tant dans les hôpitaux qu'au sein de la population. "