Les jeunes confrères ont reçu le soutien public de plusieurs associations de médecins (Absym, GBO-MoDes, GBS) et de quelques hôpitaux (Hôpitaux Iris, Cliniques universitaires Saint-Luc...), déclarant comprendre leurs motivations et les soutenir dans leur combat.

Ce ne fut pas toujours le cas. Lors d'un débat que nous avions organisé pour la revue Intra-Muros il y a 23 ans, la différence des points de vue entre les représentants des maîtres de stage et les représentants des Macs - dont un certain Dirk Ramaekers, devenu depuis président de la Task force vaccination - était flagrante. Un représentant du GBS pointant le peu d'investissement horaire des jeunes spécialistes en formation à l'hôpital, qualifiés de "génération planche à voile". Une autre époque? Pas certain.

Sur Twitter, Jerôme Lechien, ancien président du Comité interuniversitaire des médecins assistants candidats spécialistes (Cimacs), apprécie que "les syndicats médicaux soutiennent les jeunes médecins"(...) "mais n'oublions pas que si on en est là, c'est aussi à cause du numerus clausus (qu'ils défendent), qui aggrave la pénurie et augmente la charge de travail. Il est temps de revoir sa copie et d'être cohérents."

Quant au Cimacs, si le comité se réjouit de voir son action largement soutenue, il craint la récupération de ses revendications par les hôpitaux. Et de prévenir les institutions hospitalières dans un courrier ferme, voire menaçant, que "toute tentative de récupération ou d'instrumentalisation sera traitée comme telle et donc exposée et critiquée publiquement par communiqués de presse et sur nos réseaux sociaux par notre cellule communication." Un dialogue constructif sera-t-il possible lors des prochaines réunions de concertation prévues durant le mois de mai?

Les jeunes confrères ont reçu le soutien public de plusieurs associations de médecins (Absym, GBO-MoDes, GBS) et de quelques hôpitaux (Hôpitaux Iris, Cliniques universitaires Saint-Luc...), déclarant comprendre leurs motivations et les soutenir dans leur combat. Ce ne fut pas toujours le cas. Lors d'un débat que nous avions organisé pour la revue Intra-Muros il y a 23 ans, la différence des points de vue entre les représentants des maîtres de stage et les représentants des Macs - dont un certain Dirk Ramaekers, devenu depuis président de la Task force vaccination - était flagrante. Un représentant du GBS pointant le peu d'investissement horaire des jeunes spécialistes en formation à l'hôpital, qualifiés de "génération planche à voile". Une autre époque? Pas certain. Sur Twitter, Jerôme Lechien, ancien président du Comité interuniversitaire des médecins assistants candidats spécialistes (Cimacs), apprécie que "les syndicats médicaux soutiennent les jeunes médecins"(...) "mais n'oublions pas que si on en est là, c'est aussi à cause du numerus clausus (qu'ils défendent), qui aggrave la pénurie et augmente la charge de travail. Il est temps de revoir sa copie et d'être cohérents."Quant au Cimacs, si le comité se réjouit de voir son action largement soutenue, il craint la récupération de ses revendications par les hôpitaux. Et de prévenir les institutions hospitalières dans un courrier ferme, voire menaçant, que "toute tentative de récupération ou d'instrumentalisation sera traitée comme telle et donc exposée et critiquée publiquement par communiqués de presse et sur nos réseaux sociaux par notre cellule communication." Un dialogue constructif sera-t-il possible lors des prochaines réunions de concertation prévues durant le mois de mai?