Tout sur Philippe De Backer

Une cinquantaine de laboratoires de biologie clinique agréés auraient pu réaliser 200.000 tests PCR s'ils en avaient eu l'autorisation. " Quel aurait été l'impact de l'utilisation de ces 200.000 tests de dépistage dans les MRS sur le bilan total de mortalité ? ", interpelle le Pr Frédéric Cotton, chef du service de chimie médicale du laboratoire hospitalier universitaire de Bruxelles (LHUB-ULB).

Le cabinet De Backer annonce que ces derniers jours, plus de 3,6 millions de masques chirurgicaux ont été commandés et pas moins de 12,3 millions de masques chirurgicaux ont été distribués aux hôpitaux et aux prestataires de soins. " A côté, 80.000 masques FFP2 et plus de 5,3 millions de paires de gants ont été distribués sur le terrain. "

L'Absym a écrit à l'administrateur général de l'Inami, Jo De Cock, pour lui suggérer une série de propositions visant à permettre "une rémunération équitable" des médecins dans le cadre de la crise sanitaire, a-t-elle fait savoir mardi. Le syndicat de Philippe Devos fait également savoir qu'il a été écouté quant aux médecins spécialistes extra-hospitaliers. Ils recevront bien des masques buccaux.

Une cinquantaine de laboratoires de biologie clinique agréés auraient pu réaliser 200.000 tests PCR s'ils en avaient eu l'autorisation. "Quel aurait été l'impact de l'utilisation de ces 200.000 tests de dépistage dans les MRS sur le bilan total de mortalité?", interpelle le Pr Frédéric Cotton, chef du service de chimie médicale du laboratoire hospitalier universitaire de Bruxelles (LHUB-ULB).

Le dépistage (testing) et le suivi de contacts (tracing) doivent débuter aujourd'hui. Mais des questions demeurent au sein du Collège de médecine générale (CMG) sur la stratégie entreprise. Dans l'attente d'un communiqué de la Conférence interministérielle qui doit se tenir aujourd'hui, le CMG a évoqué l'évolution politique du dossier.

Les sages du Nord et du Sud du pays veulent que l'on monte en puissance dans le " test-test-test " demandé par l'OMS depuis des semaines. Et des quarantaines strictes. Ils veulent aussi que le tracing et le tracking soient mis en oeuvre avant tout " déconfinement ", mais voudraient ne pas le rendre obligatoire par la loi.

"Les personnes de la taskforce shortages ne se sont pas reposées pendant le week-end de Pâques", affirme mardi le cabinet de son ministre de tutelle Philippe De Backer, dans sa communication bi-hebdomadaire concernant l'approvisionnement de matériel destiné à lutter contre le coronavirus (Covid-19). Des commandes supplémentaires ont été réalisées sur des marchés internationaux et des livraisons ont été reçues le week-end dernier. "Grâce à l'armée belge, une partie de ces matériaux a déjà été distribuée", ajoute le cabinet De Backer. De plus, deux entreprises flamandes et une Wallonne vont lancer une production nationale de masques d'ici quelques semaines.

"On le savait, le jour où des foyers se déclareraient dans les maisons de repos, ça flamberait et l'incendie serait difficile à éteindre. On le savait, et on a alerté les autorités. On le savait parce que la situation en termes de matériel de protection était alarmante. On le savait parce que les expériences italienne et française l'avaient déjà démontré ", pointe Valérie Victoor. Le conseiller général de la fédération santhea considère que la réaction des autorités a beaucoup trop tardé. Santhea et Unessa réclament des mesures rapides.

Les tests de diagnostic du Covid-19, dont le gouvernement souhaite porter le nombre de 2.000 à 10.000 par jour dans les prochains jours, seront destinés en priorité au corps médical en contact très proche avec les malades", a affirmé jeudi la ministre de la Santé publique, Maggie De Block.

Un accord a été conclu sur la nouvelle répartition des compétences des ex-membres nationalistes flamands au sein de la Suédoise. La ministre des Affaires sociales et de la Santé publique hérite d'un portefeuille sensible qu'elle connaît bien. "Je récupère aujourd'hui un département en crise."

Médecine

Clinical Update

Article du magazine

La prévalence de l'asthme est toujours en augmentation dans notre pays, et tout particulièrement chez les enfants au nord du sillon Sambre-et-Meuse - la faute en revient sans doute à une densité de population et à un degré de pollution atmosphérique plus élevés. Dans ce contexte, plus que jamais, le choix d'un traitement adapté et la garantie d'un bon suivi sont d'une importance majeure.