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Etabli par une étude de l'Université d'Exeter et du King's College de Londres, ce constat repose sur le suivi de plus de 17.000 personnes en bonne santé, âgées d'au moins 50 ans. Toutes ont répondu à un questionnaire sur leur pratique des mots croisés, entre autres leur fréquence de jeu. Les participants ont aussi passé des tests cognitifs en ligne sur les différents aspects essentiels de la fonction cérébrale. Neuf caractéristiques (attention, raisonnement, mémoire, vitesse de réflexion...) ont été évaluées.À partir des données récoltées, les auteurs estiment que les amateurs de mots croisés, mais aussi ceux qui se livrent à des jeux d'énigme et des casse-têtes, semblent nettement privilégiés par rapport à ceux qui n'en font jamais. S'y adonner de manière régulière permet de bénéficier d'une fonction cérébrale équivalente à celle d'une personne âgée de dix ans de moins, en particulier sur les fonctions de vitesse de raisonnement grammatical et de précision de la mémoire à court terme. Et cette amélioration cognitive est dose-dépendante de l'exercice mental. Les plus favorisés sont ceux qui remplissent des grilles au moins une fois par jour.Sachant que l'inactivité cérébrale est un des facteurs évitables impliqués dans la démence, ces résultats confirment que le fait de rester actif intellectuellement peut faire une grande différence. Ils doivent cependant encore être validés par un essai clinique.(référence : EurekAlert, Public release, 17 juillet 2017)