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La présente étude a été menée pour examiner s'il existait des différences entre les sexes dans la distribution des neurones exprimant les récepteurs de l'ocytocine dans l'aire préoptique du cerveau.En analysant les cerveaux de souris, une équipe de l'Université de Louisiane a constaté que des cellules réceptrices de l'oxytocine, connue comme étant l'hormone de l'amour, ainsi que pour son rôle important dans la régulation du comportement social et maternel, ne sont pas présentes dans la même zone cérébrale chez les rongeurs mâles et femelles. Chez les femelles, elles sont situées dans une aire qui est impliquée dans la régulation du comportement maternel. Les scientifiques ont également observé que ces cellules ne s'expriment que lorsque des oestrogènes sont présents. Selon eux, cela confirmerait l'implication des récepteurs de l'oxytocine dans l'induction du comportement maternel.Pour les auteurs, leur trouvaille prouverait également l'existence d'un lien entre l'expression altérée des récepteurs de l'ocytocine dans la zone cérébrale concernée et la dépression du post-partum, qui touche 10 à 20% des femmes après l'accouchement.L'étude pourrait donc ouvrir la voie à de nouveaux traitements ciblant les cellules réceptrices de l'ocytocine pour traiter cette dépression.(référence : PLOS ONE, 11 juillet 2019, doi : 10.1371/journal.pone.0219784)https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0219784