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Les auteurs de cette recherche ont proposé 45 cas cliniques, dont 19 correspondant à des pathologies peu courantes, à 234 médecins. Les praticiens n'avaient évidemment aucun moyen de procéder à un examen clinique de leur patient virtuel, et ils ne pouvaient pas non plus demander des analyses. La précision de chaque médecin sur l'ensemble des diagnostics a été comparée à celle de 23 vérificateurs de symptômes, accessibles par le biais de sites Internet ou fonctionnant sous forme d'applications et proposés aux internautes sans formation médicale en vue d'un auto-diagnostic.L'analyse montre que les médecins sont deux fois plus susceptibles de poser le bon diagnostic du premier coup (72,1% vs 34,0%). Ce résultat vaut aussi bien pour les pathologies rares que pour les plus courantes. Par ailleurs, le taux d'erreurs de diagnostic des médecins est évalué à environ 15%, un résultat cohérent avec de précédentes études.Selon les chercheurs, la différence tiendrait au fait que le médecin généraliste intègre des détails et une histoire du patient que les algorithmes, détachés de la réalité, ignorent.(référence : JAMA Internal Medicine, 10 octobre 2016, doi : 10.1001/jamainternmed.2016.6001)