Cette plainte vient à nouveau d'être confirmée par une étude réalisée dans l'unité de soins intensifs de l'hôpital Jessa de Hasselt, par le Dr Eveline Claes, anesthésiste, et ses collègues. Présentée au Congrès Euroanaesthesia 2016, à Londres, cette étude montre que les niveaux de bruits nocturnes dans la chambre des patients se situent en moyenne à 52,8 dBA (décibels A). En journée, ils sont plus élevés avec 54,6 dBA de moyenne et des pics pouvant aller au-delà de 100 dBA. C'est largement supérieur aux seuils préconisés par Organisation mondiale de la santé : 35 dBA maximum le jour et 40 dBA la nuit. Les résultats sont semblables dans le bureau des infirmiers et ils sont comparables à ceux des autres unités de l'hôpital.

Considérant que les nuisances sonores peuvent avoir un impact négatif sur le sommeil, la récupération et la santé des patients mais aussi sur le bien-être et la qualité du travail des personnels soignants, le Dr Claes aimerait que cette étude soit suivie de faits pour rendre l'hôpital plus silencieux.

Tout en admettant qu'il est complexe de diminuer le niveau sonore - les alarmes notamment sont indispensables pour prévenir le personnel en cas d'urgence - elle suggère quelques pistes d'amélioration, entre autres moduler le son de ces alarmes grâce à des systèmes intelligents.

Cette plainte vient à nouveau d'être confirmée par une étude réalisée dans l'unité de soins intensifs de l'hôpital Jessa de Hasselt, par le Dr Eveline Claes, anesthésiste, et ses collègues. Présentée au Congrès Euroanaesthesia 2016, à Londres, cette étude montre que les niveaux de bruits nocturnes dans la chambre des patients se situent en moyenne à 52,8 dBA (décibels A). En journée, ils sont plus élevés avec 54,6 dBA de moyenne et des pics pouvant aller au-delà de 100 dBA. C'est largement supérieur aux seuils préconisés par Organisation mondiale de la santé : 35 dBA maximum le jour et 40 dBA la nuit. Les résultats sont semblables dans le bureau des infirmiers et ils sont comparables à ceux des autres unités de l'hôpital.Considérant que les nuisances sonores peuvent avoir un impact négatif sur le sommeil, la récupération et la santé des patients mais aussi sur le bien-être et la qualité du travail des personnels soignants, le Dr Claes aimerait que cette étude soit suivie de faits pour rendre l'hôpital plus silencieux.Tout en admettant qu'il est complexe de diminuer le niveau sonore - les alarmes notamment sont indispensables pour prévenir le personnel en cas d'urgence - elle suggère quelques pistes d'amélioration, entre autres moduler le son de ces alarmes grâce à des systèmes intelligents.