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Au début de la pandémie, dès que des vaccins ont été disponibles, ceux-ci ont été, pour la plupart, administrés dans les centres de vaccination et financés via ces centres. Ce n'est qu'assez récemment (18 juillet de cette année) que les professions de soins de 1ère ligne ont été foncièrement impliquées dans la vaccination, que ce soit les médecins, les pharmaciens en officine publique, les infirmiers ou les sage-femmes. Des honoraires avec effet rétroactif sont prévus par l'Inami. Si un certain nombre de centres ont continué de fonctionner, et même ont été réouverts en particulier pour la nouvelle campagne de vaccination de l'automne, les dispensateurs de 1ère ligne continuent d'être impliqués pour des vaccinations individuelles et/ou occasionnelles. L'Inami rémunère donc les médecins (y compris en maison médicale) et les sages-femmes pour l'inoculation du vaccin ainsi que les pharmaciens en officine ouverte au public pour la préparation, la délivrance et l'inoculation du vaccin. "À partir de fioles multi-doses, les pharmaciens préparent et délivrent ces vaccins aux médecins et infirmiers, sous forme de doses individuelles, pour adultes ou pour enfants, prêtes à être administrées", précise l'Inami. "Ils peuvent aussi vacciner eux-mêmes directement un patient."Dans le cas spécifique des maisons médicales, celles-ci facturent à l'Inami les vaccinations anti-covid réalisées par leurs médecins et infirmières inscrits en plus du forfait. Si pour préparer et délivrer le vaccin, le pharmacien perçoit 3,22 euros, il perçoit toujours 15,5 euros pour l'inoculation. Idem pour l'infirmière ou la sage-femme. La nouveauté pour le médecin est qu'il ne perçoit plus 15,5 euros - les syndicats médicaux ayant considérés que c'était dérisoire - mais un honoraire pour une consultation ou visite. "L'honoraire pour inoculer le vaccin couvre tous les coûts directement ou indirectement liés à sa mise en oeuvre, notamment la réception du vaccin, son stockage, les déplacements éventuels du dispensateur, son inoculation et son enregistrement." Le médecin est invité à utiliser la nomenclature habituelle des consultations et visites lorsqu'un vaccin est inoculé. Attention: ces honoraires couvrent uniquement des vaccinations individuelles ou occasionnelles, pas les vaccinations collectives qui se feront toujours dans des centres ad hoc, des maisons de repos, des communes, des écoles voire des services de médecine du travail. "Vous ne pouvez pas facturer une prestation "consultation" ou "visite" si vous vaccinez contre le Covid dans les établissements de soins, les communautés résidentielles, les communes, les écoles, les zones de soins primaires, les centres de vaccination, les services de médecine du travail."Le médecin aura reçu au préalable le vaccin, préparé par le pharmacien en dose individuelle. Pour que le pharmacien puisse facturer la préparation et la délivrance du vaccin en tiers payant, le médecin doit lui communiquer son numéro Inami et le nom et le numéro de registre national du patient. " Médecins, pharmaciens, infirmiers ou sages-femmes enregistrent chaque vaccination ou éventuels effets secondaires dans Vaccinnet+ ou dans le registre pertinent établi par les communautés pour l'enregistrement des vaccinations."L'Inami prévient qu'il n'est pas possible de cumuler une vaccination déjà financée via un projet pilote et qu'il n'est pas possible de facturer la vaccination d'une personne non affiliée à une mutualité belge. Il faut diriger cette personne vers un centre de vaccination...