...

C'est ce qui ressort d'une enquête en ligne que Le Journal du Médecin / Artsenkrant a organisée en collaboration avec Le Pharmacien/De Apotheker dans le courant du mois de septembre. Le fil conducteur était la question de savoir à quoi ressemble l'organisation de la société et des soins de santé depuis l'apparition du Covid. En bref, devons-nous agir comme s'il n'y avait jamais eu de pandémie ou est-on dans une "nouvelle normalité"? La semaine dernière, la Conférence interministérielle Santé publique, à laquelle participent tous les ministres de la santé du pays, a décidé que toutes les personnes de plus de 65 ans recevront une injection de rappel. Pour y arriver, les ministres comptent sur les centres de vaccination, dont certains sont en train d'être fermés. Notre enquête, à laquelle 483 médecins ont participé, dont un peu plus de généralistes que de spécialistes, montre que cette fermeture des centres n'est pas une bonne idée. Les répondants pouvaient cocher plusieurs réponses lorsqu'on leur demandait où les vaccinations de rappel devaient avoir lieu. Ils l'ont fait. La majorité a opté pour l'option la plus simple et la moins chère: une troisième vaccination chez le MG détenteur de DMG. Les centres de soins résidentiels sont également un choix évident pour de nombreux médecins. C'est logique, puisqu'il s'agit principalement d'une population âgée. Les centres de vaccination devraient également garder leurs portes ouvertes un peu plus longtemps. Les hôpitaux (26%) et le lieu de travail (26%) sont également cités par les répondants. Pour un médecin sur dix, même la vaccination en pharmacie est acceptable. Enfin, 11% des médecins estiment qu'un vaccin de rappel est inutile. Frank Peeters, un des médecins à la base de cette enquête, estime que les résultats indiquent clairement qu'il est préférable que la troisième dose soit administrée par le médecin généraliste titulaire du DMG. Le gouvernement préfère suivre une politique à trois voies.