Devant les portes du château, une manifestation anti-vaccin a accueilli les nombreux participants - tous médecins. Au sein même de la salle, une partie du public était sceptique quant aux bienfaits de la vaccination anti- covid et l'a fait savoir. Le débat - courtois, même si quelques tensions étaient parfois palpables - a toutefois prouvé que l'Ordre des médecins pouvait être ouvert à la discussion. Une discussion dont il est d'ailleurs difficile de rendre toutes les nuances.

État des connaissances

Le Pr Michel Goldman (ULB) a ouvert le symposium en proposant un état des connaissances sur les vaccins ARN. Le professeur d'immunologie a entre autres rappelé que les vaccins anti-SARS-CoV-2 étaient le fruit de l'intelligence collective et de trois décennies de recherche. Michel Goldman a également abordé la sûreté et la sécurité du vaccin. "Les garanties ne sont pas absolues, comme toujours. Des effets secondaires ont été relevés. Mais le vaccin a été jugé suffisamment sûr et efficace pour ne pas retarder son déploiement."

Néanmoins, aujourd'hui, nous faisons face à une nouvelle réalité. "Nous vivons relativement bien avec le virus en circulation. On est dans une nouvelle phase où il faut réfléchir à comment prendre le relais en terme de vaccination pour les sujets à hauts risques de complications graves." De nouvelles recherches sont indispensables, ajoute Michel Goldman, notamment pour augmenter la protection contre l'infection et déterminer le rôle de la génétique dans les réponses et réactions vaccinales.

Face aux nombreuses questions qui lui ont été adressées (la vaccination est-elle utile lorsque l'on a été infecté? Quid des problèmes de posologie non contrôlée? De la moindre efficacité d'un vaccin anti-covid administré par injection intramusculaire? etc.), le Pr Goldman a joué la carte de la transparence. "Il reste des recherches à mener. Est-ce que l'on connaît tout sur ces vaccins? La réponse est non. Il y a évidemment des choses à améliorer. Mais que fait-on à partir de ça? Fallait-il laisser la vague de décès se poursuivre et laisser la pandémie se développer? Cela aurait pu être une attitude. L'attitude qui a été prise a été de déployer les vaccins, avec le feu vert des agences réglementaires, pour sauver des vies."

Devant les portes du château, une manifestation anti-vaccin a accueilli les nombreux participants - tous médecins. Au sein même de la salle, une partie du public était sceptique quant aux bienfaits de la vaccination anti- covid et l'a fait savoir. Le débat - courtois, même si quelques tensions étaient parfois palpables - a toutefois prouvé que l'Ordre des médecins pouvait être ouvert à la discussion. Une discussion dont il est d'ailleurs difficile de rendre toutes les nuances. Le Pr Michel Goldman (ULB) a ouvert le symposium en proposant un état des connaissances sur les vaccins ARN. Le professeur d'immunologie a entre autres rappelé que les vaccins anti-SARS-CoV-2 étaient le fruit de l'intelligence collective et de trois décennies de recherche. Michel Goldman a également abordé la sûreté et la sécurité du vaccin. "Les garanties ne sont pas absolues, comme toujours. Des effets secondaires ont été relevés. Mais le vaccin a été jugé suffisamment sûr et efficace pour ne pas retarder son déploiement."Néanmoins, aujourd'hui, nous faisons face à une nouvelle réalité. "Nous vivons relativement bien avec le virus en circulation. On est dans une nouvelle phase où il faut réfléchir à comment prendre le relais en terme de vaccination pour les sujets à hauts risques de complications graves." De nouvelles recherches sont indispensables, ajoute Michel Goldman, notamment pour augmenter la protection contre l'infection et déterminer le rôle de la génétique dans les réponses et réactions vaccinales. Face aux nombreuses questions qui lui ont été adressées (la vaccination est-elle utile lorsque l'on a été infecté? Quid des problèmes de posologie non contrôlée? De la moindre efficacité d'un vaccin anti-covid administré par injection intramusculaire? etc.), le Pr Goldman a joué la carte de la transparence. "Il reste des recherches à mener. Est-ce que l'on connaît tout sur ces vaccins? La réponse est non. Il y a évidemment des choses à améliorer. Mais que fait-on à partir de ça? Fallait-il laisser la vague de décès se poursuivre et laisser la pandémie se développer? Cela aurait pu être une attitude. L'attitude qui a été prise a été de déployer les vaccins, avec le feu vert des agences réglementaires, pour sauver des vies."