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Cinq films seront ainsi diffusés en ligne durant la période du festival, du 8 au 12 février, quelques projections se dérouleront dans divers lieux la semaine du 19 avril, et un Midi d'Images Mentales en octobre. Avec, comme il se doit, des rencontres et échanges après les projections. Sans oublier une expo photo sur les vitres de l'Espace Delvaux. "S'HABrITER" du 5 au 12 février se veut le point de repérage de plusieurs formes d'aliénations (psychiques, physiques, sociales, économiques, écologiques, sexuelles, etc.) et la focale d'une réflexion sur nos capacités à intercepter le vent... elle sera visible aux fenêtres de l'Espace Delvaux, Rue Gratès 3, 1170 Bruxelles. Les rencontres Images Mentales virtuelles proprement dites se dérouleront du 8 au 12 février avec la projection les soirs à 20 et 21 h, de " Rire en temps de crise" de Marie Mandy le lundi, du " Monde normal" d'Hélène Risser le mardi, de " Qu'est-ce que je fais là? "De Paule Muxel et Bertrand de Solliers, documentaire chroniqué dans nos pages l'an passé le mercredi, de " Who's Afraid of Alice Miller" du Suisse Daniel Howald le jeudi, et enfin de " Monsieur Deligny, vagabond efficace" de Richard Copans le 12 février. Le deuxième temps se déroulera du 20 au 23 avril, toujours à l'Espace Delvaux, en présentiel espèrent les organisateurs, et sera rythmé de projections, notamment de courts-métrages, rencontres, apéro et même d'une représentation théâtrale le 23 à 20 h: " Fou(s)-toi de moi" qui convie à réfléchir sur la notion de fous au travers de personnages célèbres comme Vincent van Gogh, Niki de Saint-Phalle ou Winston Churchill... Enfin, le 21 octobre, ce qui laisse de la marge en termes de santé (mentale? ) publique, au PointCulture du Bruxelles-Botanique (rue Royale 145) il y aura une nouvelle projection et un débat autour du documentaire " Le monde normal" d'Hélène Risser, ponctuée d'une rencontre avec Christian Marchal, Aurélie Ehx. La réalisatrice a grandi dans un hôpital de l'Est de la France, inauguré en 1973 par ses parents, tous deux psychiatres. Rompant avec la tradition asilaire, ils y ont expérimenté de nouvelles façons de soigner. Aujourd'hui, cet hôpital a changé: des murs se sont élevés et des portes se sont refermées. Trente ans plus tard, elle retourne sur place pour faire revivre l'utopie médicale des années 70 et la confronter à la réalité d'aujourd'hui. Un débat qui questionne l'hôpital idéal, la folie et la normalité... notamment celle du confinement?