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Lorsque vous adressez une demande d'éclaircissement à l'email ci-dessus, il convient d'indiquer toujours le code RID, idéalement la date de prescription (prescripteur) / de retrait (pharmacien) et "toute autre information pertinente".Les problèmes concernent en premier lieu les cartes électroniques belges pour les étrangers qui comportent un numéro de registre national belge et un numéro de carte. Celles-ci n'ayant pas été testées, détecter les problèmes n'est pas évident. Recip-e propose de tester chaque carte d'identité pour vérifier qu'elle peut être utilisée pour l'e-prescription. L'administration travaillera à plus long terme sur des exemplaires tests. "La plateforme eHealth publiera prochainement sur son site web une liste des types de cartes d'identité qui ont été testées, ce qui permettra au pharmacien de récupérer sans problème les prescriptions dématérialisées."Dans l'intervalle, il est recommandé de ne pas opter pour une dématérialisation dans le cas de ces cartes pour étrangers. Le médecin doit encore fournir un document papier imprimé à moins que le patient étranger soit confortable à utiliser une des applications existantes via l'identification "istme" sur www.masantebelgique.be, www.myhealthviewer.be ou une autre application (web) telle qu'Helena ou Ordonnance en poche (itsme nécessaire également). Recip-e n'a pas accès au contenu des prescriptions, mais peut tout de même contacter les éditeurs logiciels concernés pour organiser une concertation. Le pharmacien demande un code RID au prescripteur le pharmacien demande un document imprimé au prescripteur (1). Des problèmes se posent également pour les cartes d'identité spéciales, européennes ou pour diplomates ou personnes étrangères vivant en Belgique. Certaines d'entre elles (notamment pour les diplomates) ne comportent ni puce ni numéro de registre national belge. "Ces cartes ne peuvent actuellement pas être utilisées pour la prescription et la délivrance dématérialisée de médicaments", souligne Recip-e. Il n'y a guère de solutions à court terme: il faut donc utiliser un document imprimé (2). Depuis avril 2021, une partie des cartes d'identité électroniques ne peuvent pas être lues par tous les lecteurs de carte. à partir du 1er janvier 2022, un nouveau logiciel permettra de les lire dans toutes les pharmacies. Avant cette date, il est recommandé de ne pas opter pour la dématérialisation. Si c'est le cas, "le pharmacien peut délivrer le médicament sur la base du numéro de registre national" s'il connaît le patient. Sinon, le pharmacien lit la carte, introduit le numéro de registre national, "le patient se connecte via son smartphone sur www.masante.belgique.be, www.myhealthviewer.be ou une autre application (web) telle qu'Helena ou Ordonnance en poche (itsme nécessaire, pouvant temporairement fonctionner sur la base d'une identification précédente), le pharmacien demande un code RID au prescripteur, le pharmacien demande un document imprimé au prescripteur."Le médecin doit rappeler au patient d'apporter son eID à la pharmacie, sans quoi l'ordonnance papier est la seule solution. Les bambins ne reçoivent un numéro national que deux mois après la naissance et ne disposent donc pas de carte ISI. D'ici fin 2022, les bébés recevront dans les 24 heures un numéro national et une carte ISI. Mais d'ici là, une ordonnance papier est nécessaire ou une copie papier qui accompagne l'ordonnance électronique. Via masante.belgique.be, les parents peuvent toutefois utiliser un certificat numérique de prescription électronique. "D'ici fin 2021/début 2022, il sera possible de consulter facilement les prescriptions d'un enfant via l'application MesMédicaments (plutôt que via www.masante.belgique.be)."Il peut arriver que vous perdiez votre carte d'identité ou qu'elle arrive à expiration ou qu'elle soit bloquée. Le médecin peut vérifier à l'avance si la carte fonctionne. Dans le cas contraire il doit fournir une prescription imprimée ou au minimum le code RID. Le pharmacien peut toutefois délivrer un médicament avec une carte d'identité électronique périmée sur base du numéro de registre national. Si le pharmacien ne connaît pas le patient, les applications sus-citées peuvent être utilisées via le smartphone du patient + code RID. "Le 22 octobre 2021, un outil a été ajouté au logiciel des prescripteurs afin de leur permettre de créer davantage de prescriptions en même temps (jusqu'à 30 au lieu de 10) sans qu'il ne doive ouvrir de nouvelle session. Les performances seront ainsi améliorées, à condition que l'outil soit bien implémenté dans le logiciel.""Une solution d'urgence est actuellement mise en oeuvre pour le cas où une relation thérapeutique ne peut pas être enregistrée immédiatement ("break the glass"). On attend celle-ci d'ici la fin de l'année, ou plus tôt si les parties concernées peuvent valider et implémenter la solution plus rapidement. En cas de crash local d'un ordinateur en pharmacie ou en cas de panne, il arrive que le pharmacien n'ait plus accès à la preuve légale de prescription électronique."Recip-e et l'APB travaillent actuellement sur une solution "pour permettre de demander une deuxième fois la preuve numérique de prescription électronique - nécessaire pour la tarification et l'archivage - par le pharmacien qui a déjà traité la prescription (statut "délivré")". Étant donné qu'ici à nouveau, une période de deux mois est nécessaire avant que la solution ne puisse être implémentée dans le logiciel (car différentes parties sont impliquées), on l'attend d'ici la fin de l'année 2021.