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Le graphique provient d'un nouveau rapport de la Commission de planification, qui peut être consulté sur le site internet du SPF Santé publique. Il montre l'évolution des revenus totaux des médecins généralistes dans les deux communautés du pays. Il met l'accent sur l'évolution de la médecine générale. Entre 2011 et 2021, le nombre de médecins généralistes actifs a augmenté de près de 10% dans l'ensemble du pays. Toutefois, convertie en ETP, l'augmentation n'est que de 5%. La population augmente également, et les besoins de soins de première ligne risquent même de croître encore davantage. Selon les prévisions de la Commission de planification, le nombre de généralistes flamands actifs sera de 38% plus élevé en 2041. Exprimés en ETP, ils ne seront 'que' 22% de plus. Mais les besoins en soins de la population augmenteront encore plus fortement - il manquera 5% de généralistes flamands par rapport à aujourd'hui. Les généralistes francophones seraient confrontés à un défi encore plus grand. En 2041, selon l'évolution normale, ils auraient un peu moins de 20% de forces actives en plus - mais exprimés en ETP seuls 3% de plus - et en 2041, il leur manquerait jusqu'à près de 20% d'effectifs en raison de l'évolution de la population. Les généralistes flamands travaillent apparemment différemment et sont organisés autrement que les Wallons. En Flandre, plus de deux tiers des médecins généralistes travaillent aujourd'hui dans une pratique de groupe, une maison médicale ou une pratique en réseau. En Belgique francophone, ce chiffre est inférieur à 40%. Les francophones ont tendance à suivre les nouvelles évolutions plus lentement, comme cela a été démontré à maintes reprises. La discussion sur la répartition des quotas a toujours reposé sur des tensions communautaires. À cet égard, la Flandre se sent désavantagée par la non-politique francophone. Mais il ne semble pas y avoir à l'horizon de pléthore francophone qui entraîne des distorsions dans les soins de santé - pas même parmi les spécialistes. Chaque région devra bien réfléchir à la manière dont elle peut engager son personnel médical de manière optimale. Note: Le graphique montre que, pendant la crise sanitaire, les dépenses en médecine générale ont continué à augmenter, ce qui n'a pas été le cas pour toutes les spécialités médicales. (Par exemple, 6E8 dans le graphique représente 600 millions d'euros, un 6 avec 8 zéros). La crise du covid-19 a frappé les généralistes avec une intensité inhabituelle, indique le rapport, qui en tire d'importantes leçons pour l'avenir.