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Résumons, enfin essayons: Jurassic World s'est écroulé à cause de l'irruption et l'éruption d'un volcan, vous vous souvenez? Des dinosaures se sont échappés et, trois ans plus tard, ils vivent parmi les hommes et les autres bêtes (y a même des ptéranodons qui nichent à New York sur le sommet du nouveau WTC). Mais un méchant scientifique, attiré par l'argent, a prélevé quelques espèces pour effectuer des modifications génétiques, soi-disant dans le but d'éradiquer des maladies comme le cancer, et a créé pour ce faire un sanctuaire de dinos dans les Dolomites (et pourquoi pas le Jura, on se demande)... Bon, ensuite il est question de sauterelles du crétacé reconstituées qui sont évidemment une plaie et pas qu'en Égypte, bouffent toute les récoltes et menacent donc l'humanité... L'occasion de faire revivre également sur écran Laura Dern, Sam Neil et Jeff Goldblum, lequel devient à son tour jurassique. Bref, les vieux dinosaures des premiers épisodes réapparaissent dans un film d'un pesant de brontosaure, qui se veut LGBT, réunit toutes les espèces de sauriens, on s'en doutait, et d'humains (noir, blanc, asiatique...) se révèle un mélange de Star Wars, des Aventuriers de l'Arche Perdue, voire d' Harry Potter pour le côté sauvetage magique. Au passage, il se moque gentiment du transhumanisme (le QG de Biosyn, la société de l'apprenti sorcier, ressemble furieusement au siège circulaire de Google), coche les cases du romantisme cro-mignon, du film à message (il faut apprendre à vivre avec toutes les " natures ") et fait preuve d'un brin d'humour, qui n'empêche pas le film d'être catastrophe. Bref, à force de modifier le parc génétique, on se retrouve avec un clone triste...