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"N ous pouvons approuver le projet d'acquisition de Fitbit par Google parce que les engagements garantiront que le marché des objets connectés et le secteur naissant de l' e-santé resteront ouverts et concurrentiels", déclare la vice-présidente de la Commission européenne en charge de la Concurrence, Margrethe Vestager. Les engagements "déterminent comment Google peut utiliser les données recueillies à des fins publicitaires, comment l'interopérabilité entre les objets connectés concurrents et Android (son système d'exploitation mobile) sera sauvegardée, et comment les utilisateurs peuvent continuer à partager des données touchant à leur santé et forme physique s'ils le décident", a-t-elle ajouté. La Commission européenne avait ouvert le 4 août une "enquête approfondie" sur ce projet de rachat, craignant que l'opération "ne renforce encore la position de Google sur les marchés de la publicité en ligne". En mettant la main sur Fitbit, le géant des moteurs de recherche augmente encore le volume des données dont il dispose pour personnaliser ses publicités. Très populaires aux États-Unis, les montres connectées et autres moniteurs d'activité physique Fitbit permettent de mesurer le nombre de pas faits quotidiennement, le nombre de calories absorbées ou encore le nombre d'heures de sommeil recommandées. Google avait annoncé en novembre 2019 le rachat de ce groupe américain, l'un des leaders mondiaux des objets connectés spécialisés dans les activités liées au sport et au bien-être, pour 2,1 milliards de dollars, prévoyant de conclure la transaction en 2020.