Tout sur San Francisco

Que les personnes vivant avec le VIH présentent un risque accru de maladies cardiovasculaires est à présent un fait avéré. Mais comment ce risque est-il pris en considération ? Réponse avec une intéressante étude menée dans trois centres de référence VIH de San Francisco.

DoxyPEP est une étude américaine menée auprès de 500 hommes, gay ou bisexuels, et de femmes transsexuelles qui montre que l'administration de doxycycline, immédiatement après un rapport non protégé (prophylaxie post-exposition ou PEP), permet de réduire de 66% le risque de contracter une IST. Preuve de l'efficacité de cette stratégie, l'étude a été interrompue, un an avant la fin, suite aux excellents résultats observés lors d'une analyse intermédiaire.

Une étude rétrospective, menée en Caroline du Sud, pointe du doigt une certaine inertie clinique pour expliquer la trop faible propension actuellement constatée à prescrire la PrEP aux personnes VIH- mais à très haut risque d'infection.

Alors qu'il est de coutume de stopper la prise d'AINS lorsque le patient atteint d'une spondylarthrite ankylosante (SpA) passe vers un traitement par anti-TNF, une étude américaine menée à l'Université de Californie, San Francisco, montre que, au contraire, la combinaison des deux traitements a un effet synergique en ralentissant la progression radiologique. Ceci est particulièrement vrai pour le celecoxib ainsi qu'en cas d'administration de doses élevées d'AINS.

RAPID est un programme mis en place en collaboration avec les associations de patients, les autorités sanitaires de la ville de San Francisco et des groupes bénévoles de travailleurs de la santé dans le but d'accélérer la mise sous ARV une fois le diagnostic de VIH posé et d'améliorer les taux de rétention thérapeutique surtout aux sein de certaines minorités défavorisées. L'impact de cette initiative sur la prise en charge des patients a été évalué par une enquête de suivi entre 2013 et 2016 dont les résultats montrent que le programme n'a pas usurpé son nom de RAPID.