Pour être prises en compte dans cette étude danoise, il fallait que les femmes soient asthmatiques, suivies dans la clinique de l'asthme de l'hôpital de Hvidovre coordinatrice de l'étude Management of Asthma During Pregnancy et que les investigateurs disposent de l'historique complet de la grossesse depuis son début. Pour chaque femme asthmatique inclue dans l'étude, les investigateurs ont recruté trois femmes non asthmatiques ayant donné naissance à la maternité de l'hôpital, ces dernières formant le groupe contrôle. Dans les deux groupes ainsi créés, nos confrères se sont centrés sur le mode de procréation de ces femmes, spontané ou assisté par un traitement de la fertilité (fertilisation in vitro ou insémination intra-utérine).

Les résultats montrent un recours plus important à des traitements pour favoriser la fertilité chez les femmes asthmatiques. En effet, sur les 744 futures mères asthmatiques, 12% sont passées par l'aide à la fertilité contre seulement 7% dans le groupe contrôle. Il est bien évident que cette étude ne permet pas de conclure que la condition asthmatique de ces femmes est la raison de leurs difficultés à être enceintes spontanément mais elle suppose l'intervention du facteur 'asthme' et, par là, l'intérêt d'un meilleur contrôle de l'asthme pour favoriser des grossesses spontanées. Un autre facteur entre en ligne de compte, l'âge.

En effet, et c'est une tendance à l'heure actuelle, l'âge moyen des femmes de cette étude était de 31 ans. Or, l'âge est un facteur crucial pour la procréation spontanée. Il est donc préférable que les femmes asthmatiques n'attendent pas trop longtemps pour être enceintes si tel est leur désir pour ne pas ajouter le facteur 'âge' au facteur 'asthme' sur leur chemin vers la maternité.

Ref: Zarqa A. et al. PA3587, ERS 2017, Milan.

Pour être prises en compte dans cette étude danoise, il fallait que les femmes soient asthmatiques, suivies dans la clinique de l'asthme de l'hôpital de Hvidovre coordinatrice de l'étude Management of Asthma During Pregnancy et que les investigateurs disposent de l'historique complet de la grossesse depuis son début. Pour chaque femme asthmatique inclue dans l'étude, les investigateurs ont recruté trois femmes non asthmatiques ayant donné naissance à la maternité de l'hôpital, ces dernières formant le groupe contrôle. Dans les deux groupes ainsi créés, nos confrères se sont centrés sur le mode de procréation de ces femmes, spontané ou assisté par un traitement de la fertilité (fertilisation in vitro ou insémination intra-utérine). Les résultats montrent un recours plus important à des traitements pour favoriser la fertilité chez les femmes asthmatiques. En effet, sur les 744 futures mères asthmatiques, 12% sont passées par l'aide à la fertilité contre seulement 7% dans le groupe contrôle. Il est bien évident que cette étude ne permet pas de conclure que la condition asthmatique de ces femmes est la raison de leurs difficultés à être enceintes spontanément mais elle suppose l'intervention du facteur 'asthme' et, par là, l'intérêt d'un meilleur contrôle de l'asthme pour favoriser des grossesses spontanées. Un autre facteur entre en ligne de compte, l'âge. En effet, et c'est une tendance à l'heure actuelle, l'âge moyen des femmes de cette étude était de 31 ans. Or, l'âge est un facteur crucial pour la procréation spontanée. Il est donc préférable que les femmes asthmatiques n'attendent pas trop longtemps pour être enceintes si tel est leur désir pour ne pas ajouter le facteur 'âge' au facteur 'asthme' sur leur chemin vers la maternité.Ref: Zarqa A. et al. PA3587, ERS 2017, Milan.