Les maladies chroniques comme la sclérose en plaques, les maladies cardiovasculaires ou le diabète pèsent de plus en plus sur nos systèmes de soins de santé. En réponse, ils proposent ou parfois imposent des programmes de prise en charge de ces maladies. Le plus souvent, les technologies informatiques mises en oeuvre sont implémentées afin de faciliter la réalisation de ces programmes, car ils demandent bien souvent une utilisation quotidienne en lien avec un ajustement des traitements.

Questions et réponses

Ceci n'est pas sans poser des questions au sujet de la transparence, de la sécurité, de la quantité de données à traiter et des conséquences cliniques. Cela exige également que les outils proposés soient de bonne qualité. Plusieurs initiatives ont été proposées à l'ECTRIMS.

L'une de celles-ci a été réalisée par Jay Albert (Cleveland, OH, USA). Premier constat, la quantité d'information que l'on peut mettre sur une puce électronique double tous les 18 à 24 mois. "En utilisant les technologies disponibles en 1965, il nous faudrait une place de parking pour une voiture pour faire tenir la technologie embarquée dans un iPhone 6.

Plutôt que de se concentrer sur la technologie, les besoins des professionnels de la santé ou la gestion, le modèle développé à Cleveland s'est voulu résolument centré sur le patient. Pour cela, ils ont créé la MSPT App (https://www.jove.com/video/51318/the-multiple-sclerosis-performance-test-mspt-an-ipad-based-disability) qui consiste en une série de modules d'évaluation pour les principales manifestations cliniques de la sclérose en plaques comme la dextérité manuelle, la démarche, la sensibilité au contraste, la vitesse de l'utilisation d'une information et la qualité de vie.

Happy App

"Actuellement, plus de 7600 patients uniques ont complété environ 9750 évaluations. Ces données ont été croisées avec près de 3500 images, 26000 données provenant des dossiers médicaux informatisés et 1159 échantillons biologiques. De l'avis des patients, l'utilisation de cette app et des tablettes est très simple", explique Jay Alberts.

"Un aspect important du déploiement réussi de la technologie a été la participation active d'une équipe multidisciplinaire composée de patients, de personnel administratif, d'installations et d'ingénieurs, de marketing, de médecins, de personnel infirmier, de chercheurs et d'ingénieurs en logiciel", précise-t-il. Ce projet représente l'avenir des systèmes de santé et de recherche intégrés en utilisant et en déployant une technologie mobile validée pour caractériser les aspects importants de la fonction des patients atteints de SEP afin de faciliter la collecte de données à grande échelle pour améliorer les soins cliniques spécifiques aux patients.

Alberts J e-MS and patients related outcomes : utilizing mobile technology in the assessment and monitoring of MS patients. ECTRIMS 2017

Les maladies chroniques comme la sclérose en plaques, les maladies cardiovasculaires ou le diabète pèsent de plus en plus sur nos systèmes de soins de santé. En réponse, ils proposent ou parfois imposent des programmes de prise en charge de ces maladies. Le plus souvent, les technologies informatiques mises en oeuvre sont implémentées afin de faciliter la réalisation de ces programmes, car ils demandent bien souvent une utilisation quotidienne en lien avec un ajustement des traitements.Questions et réponsesCeci n'est pas sans poser des questions au sujet de la transparence, de la sécurité, de la quantité de données à traiter et des conséquences cliniques. Cela exige également que les outils proposés soient de bonne qualité. Plusieurs initiatives ont été proposées à l'ECTRIMS. L'une de celles-ci a été réalisée par Jay Albert (Cleveland, OH, USA). Premier constat, la quantité d'information que l'on peut mettre sur une puce électronique double tous les 18 à 24 mois. "En utilisant les technologies disponibles en 1965, il nous faudrait une place de parking pour une voiture pour faire tenir la technologie embarquée dans un iPhone 6.Plutôt que de se concentrer sur la technologie, les besoins des professionnels de la santé ou la gestion, le modèle développé à Cleveland s'est voulu résolument centré sur le patient. Pour cela, ils ont créé la MSPT App (https://www.jove.com/video/51318/the-multiple-sclerosis-performance-test-mspt-an-ipad-based-disability) qui consiste en une série de modules d'évaluation pour les principales manifestations cliniques de la sclérose en plaques comme la dextérité manuelle, la démarche, la sensibilité au contraste, la vitesse de l'utilisation d'une information et la qualité de vie. Happy App"Actuellement, plus de 7600 patients uniques ont complété environ 9750 évaluations. Ces données ont été croisées avec près de 3500 images, 26000 données provenant des dossiers médicaux informatisés et 1159 échantillons biologiques. De l'avis des patients, l'utilisation de cette app et des tablettes est très simple", explique Jay Alberts."Un aspect important du déploiement réussi de la technologie a été la participation active d'une équipe multidisciplinaire composée de patients, de personnel administratif, d'installations et d'ingénieurs, de marketing, de médecins, de personnel infirmier, de chercheurs et d'ingénieurs en logiciel", précise-t-il. Ce projet représente l'avenir des systèmes de santé et de recherche intégrés en utilisant et en déployant une technologie mobile validée pour caractériser les aspects importants de la fonction des patients atteints de SEP afin de faciliter la collecte de données à grande échelle pour améliorer les soins cliniques spécifiques aux patients.Alberts J e-MS and patients related outcomes : utilizing mobile technology in the assessment and monitoring of MS patients. ECTRIMS 2017