À l'instar du cluster lifetech.brussels, mais au niveau wallon, le WeLL soutient et facilite l'innovation dans le domaine de l'e-santé. Doté d'un financement public au moins jusque juin 2017 au niveau de la Région wallonne, il s'agit du premier living lab wallon dédié à l'e-santé et reconnu comme membre de l'European Network of Living Lab (ENoLL).

Actif depuis 2014, le WeLL planche actuellement sur 13 projets, dont certains devraient aboutir dès janvier 2017. Pour ne citer qu'un exemple, le projet Brain Peace emploie les ressources de la plateforme pour réaliser un casque de mesure de l'activité cérébrale pour diagnostiquer et traiter la pathologie du trouble de l'attention.

Un living lab, c'est quoi ?

Un living lab permet de concevoir et de développer des solutions innovantes (produits, services, outils, bonnes pratiques, etc.), en plaçant l'utilisateur au coeur du processus d'innovation.

L'utilisateur est réellement l'élément central du processus. C'est lui qui est aux commandes par l'expression de ses besoins. Il va également tester les nouveautés, peaufiner les innovations et participer à la conception de nouvelles solutions.

Comment ça fonctionne ?

Grosso modo, dans un living lab, trois catégories d'acteurs entrent en jeu : les initiateurs (porteurs de projets), les facilitateurs, et les utilisateurs. Le professionnel de la santé, voire l'institution hospitalière, peuvent se reconnaître dans chacun de ces rôles : le médecin peut en effet venir avec une idée de projet, son expertise, et bien sûr, en tant qu'utilisateur d'une application par exemple.

  1. Les porteurs de projets : n'importe qui peut amener un projet au WeLL : un citoyen, un utilisateur, un médecin, un hôpital, quelle que soit sa taille, ou une université, etc. Les projets peuvent être de tout ordre : grands ou petits projets, produits, services, techniques ou encore projets artistiques, méthodologiques ou de sensibilisation.
  2. Les facilitateurs : des personnes qualifiées qui seront présentes tout au long du processus pour accompagner les projets. Ils pourront donner des idées, lancer des projets ou des appels à projets. Ces facilitateurs vont utiliser une méthodologie maison bien rôdée et mettre en oeuvre des ateliers créatifs, des méthodes de prototypage rapide, des tests en environnement réel. Cet ensemble crée au WeLL une sorte d'écosystème, un lieu de synergies pour l'ensemble des acteurs d'un domaine.
  3. Pour que la sauce prenne, elle a besoin d'utilisateurs. C'est le liant, l'élément central.

Un concept clef unit tous ces participants : la co-création, soit la mise en commun des idées, des expériences et des compétences pour créer ensemble quelque chose qui n'aurait pu voir le jour seul.

Des ateliers

WeLL
© WeLL

Lors de la visite du journal du Médecin dans les bâtiments ultra-modernes du WeLL, des stands expliquaient les trois phases de développement des projets soutenus par la plateforme.

Premièrement, les ateliers exploratoires visent, comment leur nom l'indique, à explorer avec les utilisateurs finaux, ainsi qu'avec des parties prenantes, une thématique, un besoin, une idée de projet, ou un concept de produit ou de service.

Deuxièmement, les ateliers de co-création servent notamment à la conception d'une solution adaptée aux besoins et aux contextes d'usages des utilisateurs finaux.

Troisièmement enfin, l'expérience de l'utilisateur est évaluée. L'objectif est de tester la solution dans un environnement réel et évaluer l'appropriation de cette solution par ses utilisateurs.

À noter que le cheminement entre ces trois étapes est assez flexible, et pour que la meilleure solution soit trouvée, des allers-retours entre les différentes phases s'imposent.

L'intérêt pour le professionnel de la santé

Médecin, vous affrontez des situations complexes auxquelles vous pensez parfois trouver une meilleure solution de prise en charge. Mais vous faites également face à des problèmes techniques, à un manque de soutien, de méthodologie. Si tel est le cas, le WeLL est fait pour vous.

WeLL
© WeLL

Niveau pécuniaire, tout dépend du type de projet. " Si le projet innovant développé donne lieu à une activité commerciale, on va être dans une offre de services payante ", explique Manueline Caseau, project & communication manager au WeLL. " Par contre, si le projet est à finalité sociale ou dans un but de partage de connaissances, on va, en fonction de certains critères, porter les projets et les soutenir financièrement. "

C'est quoi la suite ?

Le journal du Médecin, à raison d'une fois par mois, plongera dans l'univers du WeLL et de l'e-santé pour faire découvrir au praticien des cas concrets d'animation d'ateliers créatifs (exploration, co-création, prototypage, test d'usage) avant de s'attaquer aux applications mobiles, sites web, medical devices, et autres produits nés de la collaboration entre le secteur médical et le WeLL.

Pour plus d'infos :

www.well-livinglab.be

well@thelabs.be

À l'instar du cluster lifetech.brussels, mais au niveau wallon, le WeLL soutient et facilite l'innovation dans le domaine de l'e-santé. Doté d'un financement public au moins jusque juin 2017 au niveau de la Région wallonne, il s'agit du premier living lab wallon dédié à l'e-santé et reconnu comme membre de l'European Network of Living Lab (ENoLL). Actif depuis 2014, le WeLL planche actuellement sur 13 projets, dont certains devraient aboutir dès janvier 2017. Pour ne citer qu'un exemple, le projet Brain Peace emploie les ressources de la plateforme pour réaliser un casque de mesure de l'activité cérébrale pour diagnostiquer et traiter la pathologie du trouble de l'attention.Un living lab permet de concevoir et de développer des solutions innovantes (produits, services, outils, bonnes pratiques, etc.), en plaçant l'utilisateur au coeur du processus d'innovation.L'utilisateur est réellement l'élément central du processus. C'est lui qui est aux commandes par l'expression de ses besoins. Il va également tester les nouveautés, peaufiner les innovations et participer à la conception de nouvelles solutions.Grosso modo, dans un living lab, trois catégories d'acteurs entrent en jeu : les initiateurs (porteurs de projets), les facilitateurs, et les utilisateurs. Le professionnel de la santé, voire l'institution hospitalière, peuvent se reconnaître dans chacun de ces rôles : le médecin peut en effet venir avec une idée de projet, son expertise, et bien sûr, en tant qu'utilisateur d'une application par exemple.Un concept clef unit tous ces participants : la co-création, soit la mise en commun des idées, des expériences et des compétences pour créer ensemble quelque chose qui n'aurait pu voir le jour seul.Lors de la visite du journal du Médecin dans les bâtiments ultra-modernes du WeLL, des stands expliquaient les trois phases de développement des projets soutenus par la plateforme. Premièrement, les ateliers exploratoires visent, comment leur nom l'indique, à explorer avec les utilisateurs finaux, ainsi qu'avec des parties prenantes, une thématique, un besoin, une idée de projet, ou un concept de produit ou de service.Deuxièmement, les ateliers de co-création servent notamment à la conception d'une solution adaptée aux besoins et aux contextes d'usages des utilisateurs finaux.Troisièmement enfin, l'expérience de l'utilisateur est évaluée. L'objectif est de tester la solution dans un environnement réel et évaluer l'appropriation de cette solution par ses utilisateurs.À noter que le cheminement entre ces trois étapes est assez flexible, et pour que la meilleure solution soit trouvée, des allers-retours entre les différentes phases s'imposent.Médecin, vous affrontez des situations complexes auxquelles vous pensez parfois trouver une meilleure solution de prise en charge. Mais vous faites également face à des problèmes techniques, à un manque de soutien, de méthodologie. Si tel est le cas, le WeLL est fait pour vous.Niveau pécuniaire, tout dépend du type de projet. " Si le projet innovant développé donne lieu à une activité commerciale, on va être dans une offre de services payante ", explique Manueline Caseau, project & communication manager au WeLL. " Par contre, si le projet est à finalité sociale ou dans un but de partage de connaissances, on va, en fonction de certains critères, porter les projets et les soutenir financièrement. "Le journal du Médecin, à raison d'une fois par mois, plongera dans l'univers du WeLL et de l'e-santé pour faire découvrir au praticien des cas concrets d'animation d'ateliers créatifs (exploration, co-création, prototypage, test d'usage) avant de s'attaquer aux applications mobiles, sites web, medical devices, et autres produits nés de la collaboration entre le secteur médical et le WeLL.Pour plus d'infos :www.well-livinglab.bewell@thelabs.be