Justine Slomian est sage-femme de formation. L'idée du projet Happy Mum lui est donc venu tout naturellement lors de ses études en santé publique. "Après mon master en santé publique, on m'a proposé de faire un thèse en rapport avec les nouvelles technologies. C'est donc tout naturellement vers les jeunes mères en recherches d'informations sur net - qui manque de fiabilité - que je me suis tournée."

Pour se faire aider dans son entreprise, Justine Slomian entre un projet au WeLL, alors toute jeune plateforme. "Le WeLL nous aide depuis deux ans. L'apport est essentiellement technique (aide à la conception d'un outil technologique), et nous apportons la plus-value médicale et paramédicale."

Deux étapes clés

"À la base, on désirait se focaliser sur le baby blues, mais le projet sera finalement beaucoup plus large", explique Justine Slomian. Pourquoi plus large ? Parce que le baby blues touche 8 à 9 femmes sur 10. "C'est une période passagère que connaissent beaucoup de jeunes mamans. C'est essentiellement dû à la fatigue, à la chute d'hormones, au changement de statut dans la famille. Mais l'état ne perdure pas dans le temps, contrairement à la dépression post-natale. On s'est rendu compte, par ce projet, que toutes les mamans connaissaient un passage à vide. Le projet et la thèse visent donc toutes les mamans plutôt que les mères vivant un baby blues ou une dépression."

Public en tête, Justine Slomian s'est penchée sur l'outil à mettre en place, en travaillant sur les besoins à couvrir et la réponse à donner à ceux-ci. "Nous avons passé une année à vraiment identifier les besoins des mères dans la période post-natale, jusqu'à un an après leur accouchement", détaille la doctorante liégeoise. "Nous avons fait des entretiens avec des mamans, des focus groupes avec professionnels, des pères pour ratisser tous les besoins de la mère dans la période post-natale." Quatre grands besoins sont ressortis : une bonne information, le partage de son expérience, un soutien psychologique et un soutien matériel, pratique, pour le ménage par exemple.

"Dans un deuxième temps, nous avons cherché des solutions pour répondre à ces besoins via les nouvelles technologies", continue Justine Slomian. Deux technologies émargent. "Un site internet tout simplement car les nouvelles mères sont en recherche d'informations fiables, ce qui ne courent pas les rues, d'autant plus qu'elles ne savent pas toujours où chercher. L'idée est de centraliser toutes ces informations ainsi que tous les outils qui existent à l'ONE par exemple."

À côté de cela, la deuxième idée est de mettre en place un système de bons à faire valoir à destination des proches qui visitent la maternité par exemple afin de pouvoir combler ce manque d'aide matérielle clairement exprimé par les jeunes mères.

Deux spin-out

Grâce aux résultats du projet Happy Mum et à l'implication de dizaines de mamans et papas, deux projets spin-out vont donc prochainement voir le jour.

Le site internet est en cours de création nous indique Justine Slomian. Des phases exploratoires se sont dégagées 4 catégories, à savoir un volet consacré à l'enfant, un volet consacré aux parents, un volet consacré aux différentes démarches administratives et enfin, un volet dédié aux professionnels.

Les cadeaux visent quant à eux à rencontrer un besoin fondamental des futures et jeunes mamans : une aide au quotidien et un soutien humain. L'objectif est de permettre à chacun d'offrir de son temps pour améliorer le quotidien des mamans : une aide au rangement et au ménage, un après-midi de détente et de discussion, une soirée baby-sitting ou encore un bon repas cuisiné ensemble. "L'idée, c'est d'offrir un service de repassage plutôt qu'un dixième pyjama au bébé", résume Justine Slomian.

Une plateforme web, en cours de développement, permettra aux mamans (et pourquoi pas aux papas) de lister leurs envies et besoins les plus fondamentaux. Les personnes qui offriront ces cadeaux pourront choisir différents canaux afin de faire parvenir leur présent (e-mail, voie postale, vidéo, etc.).

L'objectif de cette initiative est non seulement de donner plus facilement la possibilité d'offrir ce type de cadeau, mais aussi de s'assurer qu'ils sont bel et bien accomplis, réalisés. Grâce à un suivi discret mais efficace, à des rappels, tantôt aux offreurs, tantôt à la maman/au papa, ce projet de chèques-cadeau améliorera la concrétisation des présents.

Quel futur?

Le site et les chèques cadeaux sont en cours de création et de lancement. Question application, le système de bon sera d'office converti en application. "Le site également sera également décliné en application, mais il faut au préalable le tester chez les jeunes mamans pour voir si cela rencontre les besoins"précise Justine Slomian.

"On aimerait lancer le site internet pour le mois de février prochain. Mais il serait en accès limité dans le cadre de la thèse pour limiter le nombre de facteurs confondants." La thèse devrait quand à elle être soutenue dans le courant de l'année 2018.

L'application marrainage

Dans les premiers focus groupes, une application était ressortie et concernait le marrainage. "On voulait mettre en place un système où une maman sans expérience aurait été soutenue par une mère experimentée", détaille l'interessée. "On a avancé dans cette solution, mais on s'est rendu compte, à un moment donné, que les femmes expérimentées n'étaient pas pour un marrainage car elles n'avaient rien à y gagner. Qui plus est, on a toujours besoin de conseils, donc cela prenait des proportions qui dépassaient le cadre de la thèse."

Justine Slomian est sage-femme de formation. L'idée du projet Happy Mum lui est donc venu tout naturellement lors de ses études en santé publique. "Après mon master en santé publique, on m'a proposé de faire un thèse en rapport avec les nouvelles technologies. C'est donc tout naturellement vers les jeunes mères en recherches d'informations sur net - qui manque de fiabilité - que je me suis tournée."Pour se faire aider dans son entreprise, Justine Slomian entre un projet au WeLL, alors toute jeune plateforme. "Le WeLL nous aide depuis deux ans. L'apport est essentiellement technique (aide à la conception d'un outil technologique), et nous apportons la plus-value médicale et paramédicale.""À la base, on désirait se focaliser sur le baby blues, mais le projet sera finalement beaucoup plus large", explique Justine Slomian. Pourquoi plus large ? Parce que le baby blues touche 8 à 9 femmes sur 10. "C'est une période passagère que connaissent beaucoup de jeunes mamans. C'est essentiellement dû à la fatigue, à la chute d'hormones, au changement de statut dans la famille. Mais l'état ne perdure pas dans le temps, contrairement à la dépression post-natale. On s'est rendu compte, par ce projet, que toutes les mamans connaissaient un passage à vide. Le projet et la thèse visent donc toutes les mamans plutôt que les mères vivant un baby blues ou une dépression."Public en tête, Justine Slomian s'est penchée sur l'outil à mettre en place, en travaillant sur les besoins à couvrir et la réponse à donner à ceux-ci. "Nous avons passé une année à vraiment identifier les besoins des mères dans la période post-natale, jusqu'à un an après leur accouchement", détaille la doctorante liégeoise. "Nous avons fait des entretiens avec des mamans, des focus groupes avec professionnels, des pères pour ratisser tous les besoins de la mère dans la période post-natale." Quatre grands besoins sont ressortis : une bonne information, le partage de son expérience, un soutien psychologique et un soutien matériel, pratique, pour le ménage par exemple. "Dans un deuxième temps, nous avons cherché des solutions pour répondre à ces besoins via les nouvelles technologies", continue Justine Slomian. Deux technologies émargent. "Un site internet tout simplement car les nouvelles mères sont en recherche d'informations fiables, ce qui ne courent pas les rues, d'autant plus qu'elles ne savent pas toujours où chercher. L'idée est de centraliser toutes ces informations ainsi que tous les outils qui existent à l'ONE par exemple."À côté de cela, la deuxième idée est de mettre en place un système de bons à faire valoir à destination des proches qui visitent la maternité par exemple afin de pouvoir combler ce manque d'aide matérielle clairement exprimé par les jeunes mères.Grâce aux résultats du projet Happy Mum et à l'implication de dizaines de mamans et papas, deux projets spin-out vont donc prochainement voir le jour. Le site internet est en cours de création nous indique Justine Slomian. Des phases exploratoires se sont dégagées 4 catégories, à savoir un volet consacré à l'enfant, un volet consacré aux parents, un volet consacré aux différentes démarches administratives et enfin, un volet dédié aux professionnels. Les cadeaux visent quant à eux à rencontrer un besoin fondamental des futures et jeunes mamans : une aide au quotidien et un soutien humain. L'objectif est de permettre à chacun d'offrir de son temps pour améliorer le quotidien des mamans : une aide au rangement et au ménage, un après-midi de détente et de discussion, une soirée baby-sitting ou encore un bon repas cuisiné ensemble. "L'idée, c'est d'offrir un service de repassage plutôt qu'un dixième pyjama au bébé", résume Justine Slomian.Une plateforme web, en cours de développement, permettra aux mamans (et pourquoi pas aux papas) de lister leurs envies et besoins les plus fondamentaux. Les personnes qui offriront ces cadeaux pourront choisir différents canaux afin de faire parvenir leur présent (e-mail, voie postale, vidéo, etc.).L'objectif de cette initiative est non seulement de donner plus facilement la possibilité d'offrir ce type de cadeau, mais aussi de s'assurer qu'ils sont bel et bien accomplis, réalisés. Grâce à un suivi discret mais efficace, à des rappels, tantôt aux offreurs, tantôt à la maman/au papa, ce projet de chèques-cadeau améliorera la concrétisation des présents.Le site et les chèques cadeaux sont en cours de création et de lancement. Question application, le système de bon sera d'office converti en application. "Le site également sera également décliné en application, mais il faut au préalable le tester chez les jeunes mamans pour voir si cela rencontre les besoins"précise Justine Slomian."On aimerait lancer le site internet pour le mois de février prochain. Mais il serait en accès limité dans le cadre de la thèse pour limiter le nombre de facteurs confondants." La thèse devrait quand à elle être soutenue dans le courant de l'année 2018.