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En accord avec les objectifs de l'article 1er du CoDT, lequel invite à "rencontrer de façon équilibrée les besoins sociaux, économiques, démographiques... de la collectivité", le ministre Willy Borsus a statué favorablement sur les volets Aménagement du Territoire et Urbanisme de ce dossier en mettant en exergue que le site choisi présente les qualités requises à l'implantation d'un hôpital (voies d'accès rapides au site, le long de la E411, réseau secondaire apte à supporter le trafic,...), rapportent les médias locaux sur base d'un communiqué.Cet accord s'accompagne toutefois d'une condition. "Afin de préserver au maximum les terres agricoles, le permis accordé est assorti d'une condition visant à préserver les activités agricoles sur une vingtaine d'hectares repris à l'intérieur du périmètre visé par le projet."La décision ministérielle de ce mardi ouvre la voie à la concrétisation du projet Vivalia 2025, qui prévoit la réorganisation de l'offre hospitalière en province du Luxembourg autour de deux sites: l'hôpital de Marche et le futur CHR Centre-Sud, lequel est appelé à regrouper les activités des hôpitaux d'Arlon, Bastogne, Libramont et Virton tout en amplifiant l'offre de soins. Un projet vivement contesté par les communes du sud de la province, celle d'Arlon ayant d'ores-et-déjà annoncé son intention d'introduire un recours devant le Conseil d'État, rapportent encore les médias locaux."Nous allons pouvoir avancer"Les trois conseils médicaux de Vivalia ont réagi suite à l'accord du projet "Vivalia 2025". "Nous tenons à remercier les ministres Tellier et Borsus d'avoir pris leurs responsabilités et d'avoir donné leur plein et entier soutien au projet de réorganisation hospitalière "Vivalia 2025". Cette nouvelle construction d'un hôpital à Habay-Houdemont et le maintien d'un hôpital à Marche vont pérenniser des soins de qualité au sein de la province de Luxembourg, dans des infrastructures modernes et adaptées aux besoins actuels de la médecine.Nous allons pouvoir avancer ensemble dans l'hôpital de demain en maintenant une médecine de proximité via les polyclinique"