Le ministre Frank Vandenbroucke a pu inaugurer solennellement le poste médical de garde de Druivenstreek début septembre (Région de Bruxelles). Cela porte le compteur à 106 : selon le ministre, l'ensemble du territoire belge est désormais desservi par des " postes avancés " de médecins généralistes.
L'antenne flamande de la Druivenstreek inaugurée en ce début du mois de septembre est située à Wezembeek-Oppen, proche de Buxelles. Elle dessert les 90 000 habitants des communes de Hoeilaart, Tervuren, Overijse, Wezembeek-Oppem et Kraainem.
Le poste de garde sera ouvert le week-end, du vendredi soir au lundi matin. L'accueil et les soins seront assurés par les 60 médecins généralistes de la région, ainsi que par 14 MGF (médecins généralistes en formation)
Le dernier poste médical de garde ?
L'inauguration a peut-être été un moment particulier pour le ministre de la santé : " Il y a vingt ans, j'ai eu le plaisir d'inaugurer le tout premier poste de garde. Aujourd'hui, j'ai inauguré le 106e et dernier poste de garde de notre pays. " Le dernier parce que les postes de garde couvrent désormais l'ensemble du territoire.
Selon le ministre qui se dit à l'avant-scène, la profession de médecin généraliste a beaucoup évolué au cours des 20 dernières années : " Il y a encore 20 ans, on était souvent seul. À l'époque, la profession de médecin généraliste se déroulait souvent uniquement entre les murs de son propre cabinet. Même pour les gardes, on était seuls, qui plus est dans des conditions peu sûres. "
Les postes médicaux de garde (PMG) ont permis de soutenir les médecins généralistes dans la tâche difficile d'assurer des soins non planifiés pendant les week-ends, y compris la nuit. Une bonne infrastructure est en place grâce aux postes, avec du personnel d'accueil et une voiture avec chauffeur.
" De plus, en organisant collectivement ces postes ambulatoires de médecins généralistes, vous aurez moins d'attente, plus d'équilibre entre vie professionnelle et vie privée, et donc plus de bien-être pour vous. Du moins, je l'espère sincèrement. "
Pour le ministre, les consultations externes de médecins généralistes constituent un excellent lien entre les soins primaires et secondaires, même s'il faut encore travailler à une plus grande coopération et à une meilleure coordination avec les services d'urgence.
Rendre le 1733 complètement opérationnel
Bien que ce " dernier " PMG achève un " chantier important " pour le ministre, M. Vandenbroucke estime qu'il faut continuer à investir dans le développement des antennes de garde existantes.
Il affirme qu'il reste déterminé à faire en sorte que, d'ici le second semestre 2024, le triage 1733 soit une réalité. Avec la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden (CD&V), il veut s'assurer qu'il y aura suffisamment d'opérateurs dans les 112 centres d'ici là.
Par ailleurs, Vandenbroucke indique qu'une réflexion sur les honoraires de disponibilité des médecins généralistes est en cours au sein de la médico-mut. " N'est-il pas, par exemple, plus logique de prévoir un tarif de disponibilité plus élevé, afin d'être assuré d'un revenu équitable pendant la nuit, quel que soit le nombre de patients vus ? "
Aujourd'hui, les médecins généralistes perçoivent 7,17 euros par heure de disponibilité, mais pour une consultation ou une visite de nuit, ils peuvent facturer respectivement 58,77 et 99,34 euros.
Aujourd'hui, un certain nombre de PMG restent également ouverts le soir et même la nuit en semaine. La ministre pense que cette pratique va se généraliser, en raison d'une demande des médecins généralistes pour un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
Collaborations fonctionnelles
Enfin, M. Vandenbroucke lance une autre perche pour les " collaborations fonctionnelles ". Selon lui, une plus grande coopération entre les postes de garde profitera aux médecins généralistes.
Le ministre indique que l'augmentation des investissements est également à prendre au pied de la lettre. Entre-temps, le budget annuel pour ces endroits d'accueil de 1ère ligne est passé à 70 millions d'euros par an, soit près de trois fois plus qu'en 2019, explique-t-il.
En effet, le budget a récemment été augmenté de 22 millions supplémentaires. Un nouveau modèle de financement a été approuvé, également en vue d'une plus grande coopération entre les postes de garde et de la poursuite du développement d'un service hebdomadaire.
L'antenne flamande de la Druivenstreek inaugurée en ce début du mois de septembre est située à Wezembeek-Oppen, proche de Buxelles. Elle dessert les 90 000 habitants des communes de Hoeilaart, Tervuren, Overijse, Wezembeek-Oppem et Kraainem.Le poste de garde sera ouvert le week-end, du vendredi soir au lundi matin. L'accueil et les soins seront assurés par les 60 médecins généralistes de la région, ainsi que par 14 MGF (médecins généralistes en formation)L'inauguration a peut-être été un moment particulier pour le ministre de la santé : " Il y a vingt ans, j'ai eu le plaisir d'inaugurer le tout premier poste de garde. Aujourd'hui, j'ai inauguré le 106e et dernier poste de garde de notre pays. " Le dernier parce que les postes de garde couvrent désormais l'ensemble du territoire. Selon le ministre qui se dit à l'avant-scène, la profession de médecin généraliste a beaucoup évolué au cours des 20 dernières années : " Il y a encore 20 ans, on était souvent seul. À l'époque, la profession de médecin généraliste se déroulait souvent uniquement entre les murs de son propre cabinet. Même pour les gardes, on était seuls, qui plus est dans des conditions peu sûres. "Les postes médicaux de garde (PMG) ont permis de soutenir les médecins généralistes dans la tâche difficile d'assurer des soins non planifiés pendant les week-ends, y compris la nuit. Une bonne infrastructure est en place grâce aux postes, avec du personnel d'accueil et une voiture avec chauffeur." De plus, en organisant collectivement ces postes ambulatoires de médecins généralistes, vous aurez moins d'attente, plus d'équilibre entre vie professionnelle et vie privée, et donc plus de bien-être pour vous. Du moins, je l'espère sincèrement. "Pour le ministre, les consultations externes de médecins généralistes constituent un excellent lien entre les soins primaires et secondaires, même s'il faut encore travailler à une plus grande coopération et à une meilleure coordination avec les services d'urgence.Bien que ce " dernier " PMG achève un " chantier important " pour le ministre, M. Vandenbroucke estime qu'il faut continuer à investir dans le développement des antennes de garde existantes.Il affirme qu'il reste déterminé à faire en sorte que, d'ici le second semestre 2024, le triage 1733 soit une réalité. Avec la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden (CD&V), il veut s'assurer qu'il y aura suffisamment d'opérateurs dans les 112 centres d'ici là.Par ailleurs, Vandenbroucke indique qu'une réflexion sur les honoraires de disponibilité des médecins généralistes est en cours au sein de la médico-mut. " N'est-il pas, par exemple, plus logique de prévoir un tarif de disponibilité plus élevé, afin d'être assuré d'un revenu équitable pendant la nuit, quel que soit le nombre de patients vus ? "Aujourd'hui, les médecins généralistes perçoivent 7,17 euros par heure de disponibilité, mais pour une consultation ou une visite de nuit, ils peuvent facturer respectivement 58,77 et 99,34 euros.Aujourd'hui, un certain nombre de PMG restent également ouverts le soir et même la nuit en semaine. La ministre pense que cette pratique va se généraliser, en raison d'une demande des médecins généralistes pour un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée.Enfin, M. Vandenbroucke lance une autre perche pour les " collaborations fonctionnelles ". Selon lui, une plus grande coopération entre les postes de garde profitera aux médecins généralistes.Le ministre indique que l'augmentation des investissements est également à prendre au pied de la lettre. Entre-temps, le budget annuel pour ces endroits d'accueil de 1ère ligne est passé à 70 millions d'euros par an, soit près de trois fois plus qu'en 2019, explique-t-il.En effet, le budget a récemment été augmenté de 22 millions supplémentaires. Un nouveau modèle de financement a été approuvé, également en vue d'une plus grande coopération entre les postes de garde et de la poursuite du développement d'un service hebdomadaire.