Le ministre Vandenbroucke a immédiatement réagi dans la plus pure tradition jacobine-centriste : cela porte atteinte à la solidarité. Pour l'UZ Gent, c'est un argument étrange. Selon ses propres mots, l'hôpital a déjà pris plus de 300 patients d'autres établissements lors des vagues précédentes. En matière de solidarité, elle n'a donc rien à apprendre de son excellence du parti Vooruit.

Il est également clair que cette quatrième vague - en partie grâce à une population massivement vaccinée - n'atteindra pas un pic aussi élevé que les précédentes. Voilà qui apporte de l'eau au moulin des trois hôpitaux "rebelles". Ils ne voient plus les (bonnes) raisons pour lesquelles le Fédéral devrait déterminer le niveau de personnel des USI. Le trio estime à juste titre que le gouvernement devrait s'en remettre à la sagesse et à l'autonomie de chaque hôpital.

Regardons cela d'un peu plus près : dans les bassins de soins où la pandémie frappe durement, les patients covid occuperont un quart ou plus des lits USI. De même, il est inutile de réserver de précieux lits - et donc de les laisser vides - dans des zones où le virus est plus clément. In fine, les trois hôpitaux indiquent en fait qu'ils veulent poursuivre leurs activités comme si de rien n'était. Ni plus, ni moins.

Enfin, pour les cancres qui n'ont pas suivi : les patients covid non vaccinés reçoivent des soins tout aussi excellents que leurs camarades vaccinés. Et aussi bien soignés que le conducteur ivre gravement blessé qui se retrouve à l'hôpital après un accident le samedi soir.

Le ministre Vandenbroucke a immédiatement réagi dans la plus pure tradition jacobine-centriste : cela porte atteinte à la solidarité. Pour l'UZ Gent, c'est un argument étrange. Selon ses propres mots, l'hôpital a déjà pris plus de 300 patients d'autres établissements lors des vagues précédentes. En matière de solidarité, elle n'a donc rien à apprendre de son excellence du parti Vooruit.Il est également clair que cette quatrième vague - en partie grâce à une population massivement vaccinée - n'atteindra pas un pic aussi élevé que les précédentes. Voilà qui apporte de l'eau au moulin des trois hôpitaux "rebelles". Ils ne voient plus les (bonnes) raisons pour lesquelles le Fédéral devrait déterminer le niveau de personnel des USI. Le trio estime à juste titre que le gouvernement devrait s'en remettre à la sagesse et à l'autonomie de chaque hôpital.Regardons cela d'un peu plus près : dans les bassins de soins où la pandémie frappe durement, les patients covid occuperont un quart ou plus des lits USI. De même, il est inutile de réserver de précieux lits - et donc de les laisser vides - dans des zones où le virus est plus clément. In fine, les trois hôpitaux indiquent en fait qu'ils veulent poursuivre leurs activités comme si de rien n'était. Ni plus, ni moins.Enfin, pour les cancres qui n'ont pas suivi : les patients covid non vaccinés reçoivent des soins tout aussi excellents que leurs camarades vaccinés. Et aussi bien soignés que le conducteur ivre gravement blessé qui se retrouve à l'hôpital après un accident le samedi soir.