Dans cette lettre, une initiative de la Belgische Vereniging voor Nefrologie (NBVN), qui est néerlandophone, et de son homologue francophone, le GNFB (Groupement des néphrologues francophones de Belgique), le Conseil affirme que " la vaccination des patients en dialyse dans les centres de vaccination centraux [créera] plus de problèmes qu'elle n'en résoudra ".

Soutenue par les chefs de service des centres de dialyse belges, l'association demande une exception au règlement général des centres de vaccination et la possibilité de vacciner dans les centres de dialyse.

Les patients dialysés ont un profil de risque très élevé, qui est en moyenne très similaire à celui des résidents des maisons de soins résidentiels en termes de vulnérabilité individuelle, affirme-t-on. Comme cela concerne un nombre relativement faible de patients (environ 10 000 personnes), une exception pour eux ne mettrait pas en péril la stratégie globale.

Un autre argument est que " les patients dialysés sont des personnes potentiellement super-contaminatrices étant donné leur besoin de visites fréquentes - pour la majorité d'entre eux : trois fois par semaine - à destination et en provenance des centres de dialyse ". Ces déplacements s'effectuent généralement par des courses collectives en taxi.

" L'émergence de variantes de virus plus contagieuses ne fera qu'accroître ce problème et renforcer la nécessité de faire vacciner nos patients le plus rapidement possible et sans contacts supplémentaires ", ajoutent les néphrologues.

Sur le plan organisationnel, les centres de dialyse sont très bien équipés pour mener à bien une vaccination rapide, poursuit la NBVN. " Après tout, les programmes de vaccination à grande échelle sont des programmes de dialyse de routine (grippe et hépatite B). Chaque centre de dialyse peut vacciner tous ses patients contre le covid-19 dans un délai de 4 jours avec un intervalle de 3 semaines. " Selon l'association, cela n'est pas possible par le biais d'une campagne de vaccination dans les grands centres de vaccination, " ce qui, de plus, va inévitablement interférer avec l'organisation des séances de dialyse vitales de nos patients ".

Pour les patients dialysés, en outre, le centre de dialyse est la porte d'entrée 'à bas seuil' pour les soins de santé, affirment-ils, en se référant aux divers contextes culturels, à la maîtrise variable de la langue nationale et à la culture sanitaire de la population dialysée. " Dans ce contexte, nous pensons également pouvoir atteindre des taux de vaccination plus rapides et plus élevés lorsque ces patients sont vaccinés dans le centre où ils se rendent trois fois par semaine. "

Enfin, un argument logistique supplémentaire en faveur de la poursuite de la vaccination dans les centres de dialyse " est que les patients en dialyse ne sont pas éligibles pour le vaccin AstraZeneca en raison de leur âge moyen élevé et de la gravité de leur maladie chronique. La vaccination doit donc se faire avec les vaccins Moderna et Pfizer, qui sont stockés dans les pharmacies des hôpitaux en raison des exigences élevées de conservation ".

Dans cette lettre, une initiative de la Belgische Vereniging voor Nefrologie (NBVN), qui est néerlandophone, et de son homologue francophone, le GNFB (Groupement des néphrologues francophones de Belgique), le Conseil affirme que " la vaccination des patients en dialyse dans les centres de vaccination centraux [créera] plus de problèmes qu'elle n'en résoudra ".Soutenue par les chefs de service des centres de dialyse belges, l'association demande une exception au règlement général des centres de vaccination et la possibilité de vacciner dans les centres de dialyse.Les patients dialysés ont un profil de risque très élevé, qui est en moyenne très similaire à celui des résidents des maisons de soins résidentiels en termes de vulnérabilité individuelle, affirme-t-on. Comme cela concerne un nombre relativement faible de patients (environ 10 000 personnes), une exception pour eux ne mettrait pas en péril la stratégie globale.Un autre argument est que " les patients dialysés sont des personnes potentiellement super-contaminatrices étant donné leur besoin de visites fréquentes - pour la majorité d'entre eux : trois fois par semaine - à destination et en provenance des centres de dialyse ". Ces déplacements s'effectuent généralement par des courses collectives en taxi." L'émergence de variantes de virus plus contagieuses ne fera qu'accroître ce problème et renforcer la nécessité de faire vacciner nos patients le plus rapidement possible et sans contacts supplémentaires ", ajoutent les néphrologues.Sur le plan organisationnel, les centres de dialyse sont très bien équipés pour mener à bien une vaccination rapide, poursuit la NBVN. " Après tout, les programmes de vaccination à grande échelle sont des programmes de dialyse de routine (grippe et hépatite B). Chaque centre de dialyse peut vacciner tous ses patients contre le covid-19 dans un délai de 4 jours avec un intervalle de 3 semaines. " Selon l'association, cela n'est pas possible par le biais d'une campagne de vaccination dans les grands centres de vaccination, " ce qui, de plus, va inévitablement interférer avec l'organisation des séances de dialyse vitales de nos patients ".Pour les patients dialysés, en outre, le centre de dialyse est la porte d'entrée 'à bas seuil' pour les soins de santé, affirment-ils, en se référant aux divers contextes culturels, à la maîtrise variable de la langue nationale et à la culture sanitaire de la population dialysée. " Dans ce contexte, nous pensons également pouvoir atteindre des taux de vaccination plus rapides et plus élevés lorsque ces patients sont vaccinés dans le centre où ils se rendent trois fois par semaine. "Enfin, un argument logistique supplémentaire en faveur de la poursuite de la vaccination dans les centres de dialyse " est que les patients en dialyse ne sont pas éligibles pour le vaccin AstraZeneca en raison de leur âge moyen élevé et de la gravité de leur maladie chronique. La vaccination doit donc se faire avec les vaccins Moderna et Pfizer, qui sont stockés dans les pharmacies des hôpitaux en raison des exigences élevées de conservation ".