C'est le cas également de la presse généraliste, à l'instar de la RTBF qui s'est immergé dans la réalité du CHU Brugmann une semaine durant dans le cadre de la série "Moi Ministre". L'objectif? Comprendre les grandes problématiques auxquelles sont confrontés les hôpitaux, à quelques mois des élections. Le constat? La problématique majeure, c'est la pénurie, sans grande surprise, qui met les divers services de l'hôpital sous tension.

Chaque asbl, chaque mutualité, chaque lobby fait donc part de ses désidérata en vue des prochaines élections. À la lecture des différents mémorandum, cela va du raisonnable - "concrétisons les réformes entamées" - à la foire aux utopies. Surtout dans le contexte socio-économique actuel, marqué par l'essoufflement de notre système de soins de santé.

Dans cette jungle d'utopies, il convient de distinguer deux catégories: les utopies pragmatiques, et les utopies idéalistes. Alambiqué et hyperbolique, certes, mais à mon sens, certaines utopies n'en seraient pas dans de bonnes conditions d'exercice du pouvoir. Ou, pour le dire autrement, si les femmes et les hommes au pouvoir avaient un peu de courage, de vision à long terme, de philanthropie. Ou un mélange de trois. Ce qui relève déjà, je le concède, de l'utopie.

Au rang donc des utopies pragmatiques, je range les désirs d'une prévention efficace, de promotion de la santé, ou tout autre conception utile de santé publique, au grand dam des penseurs universitaires. Au rang des utopies idéalistes, la refédéralisation des soins de santé, la suppression du numerus clausus ou la Pax Hospitalia. En vérité, je n'ai pas encore trouvé l'idée la plus "folle". Mais je suis sûr que, d'ici les élections, les idées folles fleuriront. Et tant mieux, elles permettent de sourire, de positiver, voire de rêver un peu.

C'est le cas également de la presse généraliste, à l'instar de la RTBF qui s'est immergé dans la réalité du CHU Brugmann une semaine durant dans le cadre de la série "Moi Ministre". L'objectif? Comprendre les grandes problématiques auxquelles sont confrontés les hôpitaux, à quelques mois des élections. Le constat? La problématique majeure, c'est la pénurie, sans grande surprise, qui met les divers services de l'hôpital sous tension. Chaque asbl, chaque mutualité, chaque lobby fait donc part de ses désidérata en vue des prochaines élections. À la lecture des différents mémorandum, cela va du raisonnable - "concrétisons les réformes entamées" - à la foire aux utopies. Surtout dans le contexte socio-économique actuel, marqué par l'essoufflement de notre système de soins de santé. Dans cette jungle d'utopies, il convient de distinguer deux catégories: les utopies pragmatiques, et les utopies idéalistes. Alambiqué et hyperbolique, certes, mais à mon sens, certaines utopies n'en seraient pas dans de bonnes conditions d'exercice du pouvoir. Ou, pour le dire autrement, si les femmes et les hommes au pouvoir avaient un peu de courage, de vision à long terme, de philanthropie. Ou un mélange de trois. Ce qui relève déjà, je le concède, de l'utopie.Au rang donc des utopies pragmatiques, je range les désirs d'une prévention efficace, de promotion de la santé, ou tout autre conception utile de santé publique, au grand dam des penseurs universitaires. Au rang des utopies idéalistes, la refédéralisation des soins de santé, la suppression du numerus clausus ou la Pax Hospitalia. En vérité, je n'ai pas encore trouvé l'idée la plus "folle". Mais je suis sûr que, d'ici les élections, les idées folles fleuriront. Et tant mieux, elles permettent de sourire, de positiver, voire de rêver un peu.