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"Nous avons stoppé la production et la distribution (...) et ouvert une enquête interne", déclare Vikas Kapoor,directeur de la firme Revin Zambia Ltd., à l'AFP.Produit depuis un an, le breuvage a décroché une place de choix parmi les produits dopants sexuels qui décorent les officines de Zambie et des pays voisins. Et pour cause: popularisé à Lusaka - la capitale zambienne - sous le nom sans équivoque de "sept heures", le cocktail semble particulièrement efficace. Au point d'avoir récemment donné des palpitations, des sueurs froides et une érection aux proportions jugées inquiétantes - six heures - à un de ses utilisateurs ougandais.Saisie du dossier, l'Autorité ougandaise du médicament (Unda) a établi que la boisson contenait du sildenafil, molécule de son célébrissime concurrent, le Viagra. Le gouvernement ougandais a ordonné la saisie de tous les lots importés sur son territoire "afin d'assurer la sécurité des consommateurs", indique le porte-parole du Bureau ougandais des normes, Godwin Muhwezi. Les autorités de Lusaka ont été dûment informées et la Société pharmaceutique de Zambie (PSZ) a publié cette semaine une note d'avertissement à la population.Malgré cet avis, le patron de Revin Zambia a maintenu sa confiance totale en son produit-phare. "Nous n'avons jamais connu de problème en Zambie", a assure Vikas Kapoor, "autant que l'on sache, notre boisson ne contient aucun médicament". Plusieurs tests ont d'ailleurs en laboratoire ont par ailleurs confirmer que le produit était sans danger pour la consommation, annonce le Lukasa Times.