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Le président élu républicain a refusé de donner des détails lors de son interview téléphonique avec Robert Costa et Amy Goldstein mais, contrairement à ce qui avait été dit, le sujet de l'assurance santé risque de dominer les débuts de son mandat.Le projet de Trump, écrit le Post, risque de faire des déçus tant côté républicain parmi ceux qui ne veulent pas entendre parler d'assurance que côté démocrate parmi les défenseurs de l'Affordable Care Act (l'ObamaCare). A propos des laboratoires pharmaceutiques, Trump a déclaré : "Ils sont politiquement protégés mais maintenant c'est fini." Tant sur ce sujet, que sur la construction d'un mur à la frontière mexicaine et les baisses de taxe, Trump a prévenu les Congressistes qu'il n'admettrait pas d'être freiné dans sa volonté de conclure. Le peuple ne le comprendrait pas."La contradiction entre élargir l'accès à l'assurance [santé] et baisser les coût des soins de santé n'est pas résolue et on ne sait toujours pas clairement comment le projet de l'administration Trump ou celle qui émergera du la Coline du Capitole va résoudre cette contradiction", écrit le Post. Généralement, cela consiste à réduire les exigences légales comme les services médicaux qui doivent être délivrés dans le cadre de Medicaid.Le projet de remplacement de l'ObamaCare est "loin d'être finalisé mais le sera prochainement", a affirmé Trump. La nomination du ministre de la Santé et des services sociaux, Tom Price (à droite sur la photo), sera un élément moteur mais la commission des Finances du Sénat ne l'a pas encore entendu. Trump est confiant qu'une fois achevé, son plan santé sera voté par les deux Chambres, malgré l'incertitude qui y règne. Le président élu s'est dit conscient des 20 millions d'Américains qui risquent de perdre leur assurance. "Il y aura une assurance pour tous. Que des gens qui ne peuvent pas payer soient non-couverts, c'est une philosophie que je ne partage pas. Il y aura une très bonne couverture mais simplifiée, moins chère et meilleure. Nous ne laisserons pas des gens mourir dans la rue."