M. Verhaeghe a vu une différence fondamentale entre cette situation et ce qui se passe aujourd'hui. Charlie était stressé parce qu'il ne pouvait pas échapper au rythme du travail. Nous - l'homme d'aujourd'hui - sommes stressés parce que nous sommes trop exigeants et ne faisons pas les bons choix, pense le professeur.

Attendez : il y a une part de vérité dans cette vision, mais en même temps, elle balaie de la table, assez irrévérencieusement, une grande partie de la réalité. Celui qui regarde autour de lui découvre des conditions de travail les plus folles. Un ami qui est heureux avec sa famille, mais qui boit le matin en conduisant vers le bureau, sinon il ferait marche arrière.

Ou une amie dont personne n'avait jamais pensé qu'elle serait épuisée par de trop longues journées de travail, jusqu'à ce que cela se produise. Pourtant, son mari est à la retraite, elle s'occupe du ménage et dispose d'un revenu confortable qu'elle préfère dépenser discrètement dans les livres. Pas le genre qui veut toujours viser plus haut.

Et récemment, il y a eu ce documentaire sur une chaîne de supermarchés française, où les caissières n'ont pas le droit de descendre de leurs tabourets pendant des heures pour faire pipi...

Les gens se suicident sur le lieu de travail, comme un acte symbolique.

Si un psychologue qui fait autorité rejette tout cela comme le résultat d'exigences aveugles et peu imaginatives, c'est comme si il niait tout soutien moral à de nombreuses personnes dans une situation professionnelle délicate. Le gouvernement pourrait y mettre un terme, mais il est impuissant. Si les entreprises n'obtiennent pas ce qu'elles veulent, elles s'éloignent. Mondialisation, l'Ancien Monde tire à sa fin. Quels sont les choix réels qu'un individu peut encore faire dans la sphère du travail ?

M. Verhaeghe a vu une différence fondamentale entre cette situation et ce qui se passe aujourd'hui. Charlie était stressé parce qu'il ne pouvait pas échapper au rythme du travail. Nous - l'homme d'aujourd'hui - sommes stressés parce que nous sommes trop exigeants et ne faisons pas les bons choix, pense le professeur.Attendez : il y a une part de vérité dans cette vision, mais en même temps, elle balaie de la table, assez irrévérencieusement, une grande partie de la réalité. Celui qui regarde autour de lui découvre des conditions de travail les plus folles. Un ami qui est heureux avec sa famille, mais qui boit le matin en conduisant vers le bureau, sinon il ferait marche arrière.Ou une amie dont personne n'avait jamais pensé qu'elle serait épuisée par de trop longues journées de travail, jusqu'à ce que cela se produise. Pourtant, son mari est à la retraite, elle s'occupe du ménage et dispose d'un revenu confortable qu'elle préfère dépenser discrètement dans les livres. Pas le genre qui veut toujours viser plus haut.Et récemment, il y a eu ce documentaire sur une chaîne de supermarchés française, où les caissières n'ont pas le droit de descendre de leurs tabourets pendant des heures pour faire pipi... Les gens se suicident sur le lieu de travail, comme un acte symbolique.Si un psychologue qui fait autorité rejette tout cela comme le résultat d'exigences aveugles et peu imaginatives, c'est comme si il niait tout soutien moral à de nombreuses personnes dans une situation professionnelle délicate. Le gouvernement pourrait y mettre un terme, mais il est impuissant. Si les entreprises n'obtiennent pas ce qu'elles veulent, elles s'éloignent. Mondialisation, l'Ancien Monde tire à sa fin. Quels sont les choix réels qu'un individu peut encore faire dans la sphère du travail ?