Solidaris calcule que ces suppléments d'honoraires " s'ajoutent aux tickets modérateurs de sorte qu'au total, les belges paient de leur poche entre un tiers et la moitié du coût d'une consultation auprès d'un prestataire de soins non conventionné ".

L'étude porte sur 30 millions d'attestations de soins rentrées aux guichets de la mutualité sur les années 2016 et 2017. " Dans huit cas sur dix ces attestations de soins mentionnaient l'information sur les suppléments effectivement facturés au patient. L'étude révèle que le patient qui consulte un médecin généraliste, un spécialiste, un dentiste ou un kinésithérapeute se voit facturer un supplément d'honoraire dans un cas sur trois ! "

Ces suppléments d'honoraires sont essentiellement facturés par des prestataires de soins non conventionnés. " Ainsi, dans 7 cas sur dix, un médecin généraliste non conventionné facture un supplément d'honoraire. Cette proportion monte à 8 cas sur dix pour le médecin spécialiste et le dentiste et à 9 cas sur dix pour le kinésithérapeute. Les prestataires de soins conventionnés facturent aussi des suppléments d'honoraires. Si cette pratique est permise en cas d'exigences particulières du patient, elle devrait toutefois rester exceptionnelle. Or, l'étude montre qu'une centaine de prestataires de soins conventionnés ont facturé des suppléments d'honoraires dans plus de 9 cas sur dix. "

Le supplément du kiné est cependant beaucoup plus élevé (près de 30 euros) que celui demandé par le MG (6 euros) ou le médecin spécialiste (14 euros environ). Mais " au total, la part du coût à charge du patient bénéficiaire ordinaire qui consulte un prestataire non conventionné représente 29% chez le généraliste, 36% chez le dentiste, 45% chez le médecin spécialiste et 47% chez le kinésithérapeute. "

Et de regretter la politique d'austérité qui a mené à une situation où les suppléments atteignent 563 millions d'euros.

Le secrétaire-général de Solidaris, Jean-Pascal Labille, propose de revenir à une norme de croissance de 3% qui serait entièrement affectée à contrer les déconventionnement des prestataires et allouée aux prestataires conventionnés.

Solidaris calcule que ces suppléments d'honoraires " s'ajoutent aux tickets modérateurs de sorte qu'au total, les belges paient de leur poche entre un tiers et la moitié du coût d'une consultation auprès d'un prestataire de soins non conventionné ".L'étude porte sur 30 millions d'attestations de soins rentrées aux guichets de la mutualité sur les années 2016 et 2017. " Dans huit cas sur dix ces attestations de soins mentionnaient l'information sur les suppléments effectivement facturés au patient. L'étude révèle que le patient qui consulte un médecin généraliste, un spécialiste, un dentiste ou un kinésithérapeute se voit facturer un supplément d'honoraire dans un cas sur trois ! "Ces suppléments d'honoraires sont essentiellement facturés par des prestataires de soins non conventionnés. " Ainsi, dans 7 cas sur dix, un médecin généraliste non conventionné facture un supplément d'honoraire. Cette proportion monte à 8 cas sur dix pour le médecin spécialiste et le dentiste et à 9 cas sur dix pour le kinésithérapeute. Les prestataires de soins conventionnés facturent aussi des suppléments d'honoraires. Si cette pratique est permise en cas d'exigences particulières du patient, elle devrait toutefois rester exceptionnelle. Or, l'étude montre qu'une centaine de prestataires de soins conventionnés ont facturé des suppléments d'honoraires dans plus de 9 cas sur dix. "Le supplément du kiné est cependant beaucoup plus élevé (près de 30 euros) que celui demandé par le MG (6 euros) ou le médecin spécialiste (14 euros environ). Mais " au total, la part du coût à charge du patient bénéficiaire ordinaire qui consulte un prestataire non conventionné représente 29% chez le généraliste, 36% chez le dentiste, 45% chez le médecin spécialiste et 47% chez le kinésithérapeute. "Et de regretter la politique d'austérité qui a mené à une situation où les suppléments atteignent 563 millions d'euros.Le secrétaire-général de Solidaris, Jean-Pascal Labille, propose de revenir à une norme de croissance de 3% qui serait entièrement affectée à contrer les déconventionnement des prestataires et allouée aux prestataires conventionnés.