Vingt-trois - je répète vingt-trois - ans plus tard, le niveau fédéral suit. Tout ce que nous faisons nous-mêmes n'est pas meilleur, mais dans ce domaine, la Flandre est en avance. Elle prouve une fois de plus que l'assurance maladie fédérale, avec ses nombreux organes consultatifs, conventions et accords, est un pétrolier qui ne change de direction qu'avec difficulté.

Plus les intérêts (financiers) sont importants, plus les groupes de pression et de lobbying sont nombreux, plus il est difficile de changer de cap.

En guise d'excuse : les budgets du système de santé flamand sont somme toute modestes, et ce fut a fortiori le cas au tournant du millénaire. L'assurance maladie fédérale, en revanche, gère plus de 30 milliards. Plus les intérêts (financiers) sont importants, plus les groupes de pression et de lobbying sont nombreux, plus le changement devient difficile, bien entendu.

L'importance des objectifs en matière de santé ne peut être sous-estimée. Ils ont fixé le cap. Que voulons-nous faire ? Quelle est la priorité ?

Également essentiel : le résultat final doit être mesurable. Les objectifs sont atteints ou non dans les délais fixés. C'est clair. Pour autant qu'elles bénéficient d'un large soutien, les politiques peuvent effectivement apporter des gains en matière de santé.

Le fait que le gouvernement fédéral entame enfin ce processus est donc certainement positif. La décision de l'Inami est, pour ainsi dire, symbolique de cette nouvelle approche. Après tout, une "refonte" des administrations de santé est en cours depuis un certain temps déjà. Cela se concrétise maintenant extérieurement: depuis le 1er mars, l'Inami, Sciensano (sur la photo, les bureaux de Tervueren), le SPF Santé publique et l'AFMPS sont logés dans le même bâtiment.

Vingt-trois - je répète vingt-trois - ans plus tard, le niveau fédéral suit. Tout ce que nous faisons nous-mêmes n'est pas meilleur, mais dans ce domaine, la Flandre est en avance. Elle prouve une fois de plus que l'assurance maladie fédérale, avec ses nombreux organes consultatifs, conventions et accords, est un pétrolier qui ne change de direction qu'avec difficulté.Plus les intérêts (financiers) sont importants, plus les groupes de pression et de lobbying sont nombreux, plus il est difficile de changer de cap.En guise d'excuse : les budgets du système de santé flamand sont somme toute modestes, et ce fut a fortiori le cas au tournant du millénaire. L'assurance maladie fédérale, en revanche, gère plus de 30 milliards. Plus les intérêts (financiers) sont importants, plus les groupes de pression et de lobbying sont nombreux, plus le changement devient difficile, bien entendu.L'importance des objectifs en matière de santé ne peut être sous-estimée. Ils ont fixé le cap. Que voulons-nous faire ? Quelle est la priorité ?Également essentiel : le résultat final doit être mesurable. Les objectifs sont atteints ou non dans les délais fixés. C'est clair. Pour autant qu'elles bénéficient d'un large soutien, les politiques peuvent effectivement apporter des gains en matière de santé.Le fait que le gouvernement fédéral entame enfin ce processus est donc certainement positif. La décision de l'Inami est, pour ainsi dire, symbolique de cette nouvelle approche. Après tout, une "refonte" des administrations de santé est en cours depuis un certain temps déjà. Cela se concrétise maintenant extérieurement: depuis le 1er mars, l'Inami, Sciensano (sur la photo, les bureaux de Tervueren), le SPF Santé publique et l'AFMPS sont logés dans le même bâtiment.