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Les chercheurs de l'Université de Lund ont greffé des neurones dopaminergiques dérivés de cellules souches embryonnaires humaines sur un modèle rat de la maladie de Parkinson. Pour rappel, c'est la disparition progressive des neurones producteurs de dopamine, l'hormone de l'humeur et des mouvements, qui conduit aux symptômes caractéristiques de cette affection neurodégénérative. Les animaux ont été suivis durant six mois. L'imagerie et l'examen des tissus cérébraux des rongeurs ont montré que ces tissus étaient à nouveau riches de neurones dopaminergiques fonctionnels. Preuve que les cellules transplantées avaient réoccupé la zone atteinte par la maladie. Quant à l'analyse comportementale des rats, elle a confirmé l'effet bénéfique de la transplantation. Six mois après la greffe, les symptômes de la maladie avaient disparu, les dommages étaient réparés et les capacités motrices des rats rétablies. La prochaine étape sera bien sûr de tenter de reproduire ces résultats chez l'Homme, mais cette recherche apporte déjà une validation préclinique prometteuse de cette thérapie par cellules souches.