"Une délégation conduite par le ministre de la Santé vient d'arriver ce jeudi à Beni" pour organiser la riposte contre la maladie à virus Ebola dans cette ville déjà sous la menace d'un groupe armé virulent, a déclaré le maire-adjoint, Modeste Bakwanamaha, à l'AFP.

La maladie a été signalée à Mangina, une bourgade située à 30 km au sud-ouest de Beni dans la province du Nord-Kivu.

La présence du représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en RDC, des délégués de l'OMS, de la Banque mondiale, de l'Unicef dans la délégation conduite par le ministre Oly Ilunga à Mangina a été salué par le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku.

L'"installation des équipes de l'INRB (Institut national de recherches biomédicales) et des médecins épidémiologiques" a suscité "l'apaisement de la population locale sur les mesures prises", a-t-il affirmé.

M. Ilunga avait indiqué la veille que la RDC faisait face à une nouvelle épidémie de cette fièvre hémorragique, une semaine à peine après avoir annoncé la fin d'une précédente épidémie dans le nord-ouest du pays.

La province du Nord-Kivu a notifié samedi "au ministère de la Santé 26 cas de fièvre avec des signes hémorragiques, dont 20 décès", avait indiqué le ministre, sans préciser la date des décès ni s'il s'agissait de cas avéré ou suspect d'Ebola.

"Une équipe de douze experts du ministère de la Santé de RDC arriveront à Béni ce jeudi 2 août avec un laboratoire mobile de l'INRB et des équipements de protection individuelle pour mettre en place la coordination locale", avait dit M. Ilunga.

La précédente épidémie a fait 33 morts dans une région - plus reculée - du nord-ouest de la RDC. "A ce stade, rien n'indique que ces deux épidémies, séparées de plus de 2.500 km, soient liées", selon le communiqué ministériel.

"Ebola est une menace permanente en RDC", a réagi le directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus. "En travaillant en étroite collaboration avec le ministère de la Santé et ses partenaires, nous combattrons cette crise comme nous l'avons fait la dernière fois", a-t-il ajouté, a l'annonce de la nouvelle épidémie.

Une équipe d'experts de l'OMS dont les épidémiologistes est arrivée à Mangina, "nos collègues qui étaient encore à Mbandaka sont en route pour venir renforcer les équipes sur place afin d'organiser la riposte", a déclaré le chargé de communication de l'OMS en RDC, Eugène Kabambi, à l'AFP.

"Il s'agit de travailler dans l'urgence sur le suivi de contacts pour casser la chaine de transmission" de la maladie, a-t-il indiqué.

Le virus Ebola est apparu pour la première fois sur le sol congolais en 1976.

"Une délégation conduite par le ministre de la Santé vient d'arriver ce jeudi à Beni" pour organiser la riposte contre la maladie à virus Ebola dans cette ville déjà sous la menace d'un groupe armé virulent, a déclaré le maire-adjoint, Modeste Bakwanamaha, à l'AFP. La maladie a été signalée à Mangina, une bourgade située à 30 km au sud-ouest de Beni dans la province du Nord-Kivu. La présence du représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en RDC, des délégués de l'OMS, de la Banque mondiale, de l'Unicef dans la délégation conduite par le ministre Oly Ilunga à Mangina a été salué par le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku. L'"installation des équipes de l'INRB (Institut national de recherches biomédicales) et des médecins épidémiologiques" a suscité "l'apaisement de la population locale sur les mesures prises", a-t-il affirmé. M. Ilunga avait indiqué la veille que la RDC faisait face à une nouvelle épidémie de cette fièvre hémorragique, une semaine à peine après avoir annoncé la fin d'une précédente épidémie dans le nord-ouest du pays. La province du Nord-Kivu a notifié samedi "au ministère de la Santé 26 cas de fièvre avec des signes hémorragiques, dont 20 décès", avait indiqué le ministre, sans préciser la date des décès ni s'il s'agissait de cas avéré ou suspect d'Ebola. "Une équipe de douze experts du ministère de la Santé de RDC arriveront à Béni ce jeudi 2 août avec un laboratoire mobile de l'INRB et des équipements de protection individuelle pour mettre en place la coordination locale", avait dit M. Ilunga. La précédente épidémie a fait 33 morts dans une région - plus reculée - du nord-ouest de la RDC. "A ce stade, rien n'indique que ces deux épidémies, séparées de plus de 2.500 km, soient liées", selon le communiqué ministériel. "Ebola est une menace permanente en RDC", a réagi le directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus. "En travaillant en étroite collaboration avec le ministère de la Santé et ses partenaires, nous combattrons cette crise comme nous l'avons fait la dernière fois", a-t-il ajouté, a l'annonce de la nouvelle épidémie. Une équipe d'experts de l'OMS dont les épidémiologistes est arrivée à Mangina, "nos collègues qui étaient encore à Mbandaka sont en route pour venir renforcer les équipes sur place afin d'organiser la riposte", a déclaré le chargé de communication de l'OMS en RDC, Eugène Kabambi, à l'AFP. "Il s'agit de travailler dans l'urgence sur le suivi de contacts pour casser la chaine de transmission" de la maladie, a-t-il indiqué. Le virus Ebola est apparu pour la première fois sur le sol congolais en 1976.