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La garde en médecine générale est probablement l'élément repoussoir par excellence pour les jeunes MG. Tout en restant pour les aînés une obligation déontologique d'un autre âge.La spécialiste santé d'Ecolo, Muriel Gerkens, croit avoir trouvé le Graal. L'expérience-pilote 1733, le numéro central de type 100 qui renvoie ensuite le patient vers le médecin lui paraît la bonne solution. Toutefois, l'article 118 du code de déontologie (qui prescrit que le médecin doit lui-même s'assurer du caractère urgent de la plainte) pend comme une épée de Damoclès sur le concept.La proposition de loi Gerkens précise justement que ledit article 118 est caduque si un seul numéro d'appel existe. D'autant plus si la procédure de triage est soigneusement encadrée. Gerkens souhaite un gate-keeping " par un tiers " en plus des obligations légales du cercle de MG. Une bachelière en soins infirmier pour le triage des patients conviendrait parfaitement, estime la parlementaire verte. Via une formation de 50 heures, une infirmière peut, en conscience, décider si l'intervention du MG est indispensable ou non.