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La DeMeFF a présenté quatre points critiques :1. La nouvelle définition des heures d'opting-out ne correspond pas à la réalité et mènera inévitablement à une sous-déclaration (et sous-rémunération) de ces heures. Une proposition concrète de décompte a été présentée, plus en adéquation avec la réalité du terrain ;2. Les sursalaires liés aux heures inconfortables (nuit, week-end, jours fériés) et ceux liés aux heures d'opting-out doivent être cumulés (ce n'est toujours pas le cas) ;3. Tout travail réalisé durant les gardes appelables (par exemple, répondre à un avis téléphonique) doit être comptabilisé dans le temps de travail et rémunéré adéquatement ;4. La période de référence doit être réévalué à quatre semaines au lieu des 13 actuelles."Cette rencontre s'inscrit dans un contexte où le débat sur les conditions de travail des MSF est devenu crucial, au risque de voir resurgir une situation aussi préoccupante que lors de la grève de 2021", souligne la DeMeFF. "Le cabinet du ministre Dermagne s'est engagé à examiner attentivement ces points pour formuler un avis en vue de la réévaluation de la convention collective de travail, conclue de cela il y a deux ans."