Dans son avis, l'Ordre des médecins suit une déclaration de l'Organisation mondiale de la santé, qui a pour but de mettre fin aux tests de virginité. Ils sont toujours effectués dans certains pays, dont la Belgique jusqu'ici. La déclaration de l'OMS recommande en effet aux professionnels de la santé de refuser de pratiquer ces tests et de délivrer des attestations de virginité.

Le Conseil national estime que donner suite à une demande de rédaction d'une attestation de virginité n'a pas de justification. D'autant "qu'il n'est pas possible d'affirmer avec certitude sur la base d'un examen clinique qu'une personne n'a jamais eu de rapport sexuel". Ces tests peuvent en outre "entraîner une discrimination entre les femmes et les hommes dont les rapports sexuels échappent à toute évaluation de ce type." "C'est sexiste qu'une fille doive prouver sa virginité pour un mariage. Mais en tant que médecin, il est aujourd'hui difficile de dire 'non'", commente le gynécologue Hendrik Cammu de la VUB.

C'est "un acte médical inutile pour la santé, sans pertinence scientifique et lourd de conséquences potentielles sur le bien-être de la patiente", reprend l'Ordre des médecins.

Dans son avis, l'Ordre des médecins suit une déclaration de l'Organisation mondiale de la santé, qui a pour but de mettre fin aux tests de virginité. Ils sont toujours effectués dans certains pays, dont la Belgique jusqu'ici. La déclaration de l'OMS recommande en effet aux professionnels de la santé de refuser de pratiquer ces tests et de délivrer des attestations de virginité.Le Conseil national estime que donner suite à une demande de rédaction d'une attestation de virginité n'a pas de justification. D'autant "qu'il n'est pas possible d'affirmer avec certitude sur la base d'un examen clinique qu'une personne n'a jamais eu de rapport sexuel". Ces tests peuvent en outre "entraîner une discrimination entre les femmes et les hommes dont les rapports sexuels échappent à toute évaluation de ce type." "C'est sexiste qu'une fille doive prouver sa virginité pour un mariage. Mais en tant que médecin, il est aujourd'hui difficile de dire 'non'", commente le gynécologue Hendrik Cammu de la VUB.C'est "un acte médical inutile pour la santé, sans pertinence scientifique et lourd de conséquences potentielles sur le bien-être de la patiente", reprend l'Ordre des médecins.