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Les Mutualités chrétiennes pensent, une fois n'est pas coutume comme l'Absym, que la planification de l'offre médicale est essentielle pour faire correspondre des soins de santé de qualité aux besoins de la population. Ceci ne concerne pas seulement l'offre hospitalière et l'appareillage lourd (notamment RMN) mais aussi le nombre de médecins, de kinés, etc.Ces besoins, cela va sans dire, doivent être évalués sans cesse. C'est pourquoi le quota pour 2004 était de 700 médecins et en 2022 de 1.320, année où l'offre de médecins francophones va baisser. Pour cette raison, le quota proposé par la Commission de planification va dans le bon sens, estiment les MC. Une limitation de l'offre limite en effet la surconsommation. Et un surplus d'étudiants risque de nuire à la qualité de la formation médicale. Pour les MC, en gros il faut plus de médecins et soignants en première ligne et en soins ambulants. "Pour ce faire, un seuil minimal de MG, gériatres et urgentistes, doit être fixé par les Communautés. Il faut par contre limiter la suroffre dans d'autres disciplines médicales et en nombre de lits hospitaliers. Mais à cet égard, l'attractivité de certaines spécialités est due aux revenus beaucoup plus importants dans certaines spécialités, pointe la mutualité.Il faut mieux allouer les moyens afin de mieux financer la MG, les pratiques de groupe et les postes médicaux de garde. Les assistants de pratique peuvent aussi soulager le médecin et lui laisser plus de temps pour ses tâches de base qui sont de guérir. Mais tout cela est lié à la planification médicale. A cet égard, les MC regrettent que la partie francophone du pays n'ait pas pu en 20 ans, mettre en place une sélection à la fois efficace et respectueuse des étudiants.