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En Belgique, 83% des orthodontistes, 73% des parodontistes et 30% des dentistes ne sont pas conventionnés et peuvent donc établir librement leurs tarifs, selon une étude des Mutualités Libres. Par ailleurs, malgré l'intervention de l'assurance obligatoire pour les soins dentaires, il ressort que certains groupes de population à faibles revenus ne vont que peu, voire pas du tout, chez le dentiste. Face à ce constat, les Mutualités Libres plaident pour davantage de transparence tarifaire. "Quelques pistes seraient d'obliger les dentistes à répondre à une demande de devis sur le coût final du traitement ou encore de renforcer l'attrait du conventionnement par une revalorisation de certains honoraires", avancent-elles.Le cabinet de la ministre de la Santé, Laurette Onkelinx, assure que des moyens considérables ont été dégagés ces dernières années, mais que l'accent a été mis sur l'accessibilité des soins de santé (gratuité pour les moins de 18 ans) plutôt que sur une revalorisation des honoraires des dentistes. "Mais il est clair que tous les efforts sont faits pour que la majorité des prestataires se conventionnent", précise la porte-parole. De son côté, l'Inami souligne que "la plupart des orthodontistes choisissent de se déconventionner, car ils affirment que les tarifs ne sont pas en concordance avec les frais engendrés par leur pratique".Les Mutualités Libres lanceront une campagne d'actions préventives contre la mauvaise santé dentaire le 12 septembre, date de la Journée mondiale de la santé bucco-dentaire.