Le tribunal civil de Bruxelles, siégeant en référé, a ordonné mercredi la suspension de la campagne de la mutualité socialiste Solidaris qui met en garde sur la consommation de médicaments sans ordonnance. Le tribunal a ainsi fait droit à la demande de Bachi, l'association qui regroupe les entreprises de l'industrie des produits de santé en vente libre, qui estime que la campagne de Solidaris est mensongère. Mais la mesure décidée par le tribunal mercredi n'est que provisoire, dans l'attente des débats sur le fond de l'affaire qui devraient avoir lieu en juillet prochain.
Solidaris, la mutualité socialiste, avait lancé le 5 juin dernier une campagne de dénonciation de la publicité faite pour les médicaments en vente libre, parce que, selon elle, celle-ci incite au recours systématique aux médicaments et en banalise la consommation.
La mutualité avait ainsi créé de fausses publicités qui tournent en dérision celles des entreprises qui commercialisent des médicaments sans ordonnance.
Bachi, l'association qui regroupe les entreprises de l'industrie des produits de santé en vente libre, n'avait pas apprécié, parlant de campagne publicitaire mensongère. Elle avait ainsi intenté une action en justice visant à faire interdire la campagne de Solidaris dans les plus brefs délais.
Solidaris, la mutualité socialiste, avait lancé le 5 juin dernier une campagne de dénonciation de la publicité faite pour les médicaments en vente libre, parce que, selon elle, celle-ci incite au recours systématique aux médicaments et en banalise la consommation. La mutualité avait ainsi créé de fausses publicités qui tournent en dérision celles des entreprises qui commercialisent des médicaments sans ordonnance. Bachi, l'association qui regroupe les entreprises de l'industrie des produits de santé en vente libre, n'avait pas apprécié, parlant de campagne publicitaire mensongère. Elle avait ainsi intenté une action en justice visant à faire interdire la campagne de Solidaris dans les plus brefs délais.