La Flandre organise depuis cet été un concours d'entrée, qui a "aussi admis davantage d'étudiants que de numéros Inami disponibles", relève M. Nicaise. "En 2024, elle aura droit à environ 1.000 numéros Inami et 1.400 étudiants ont été admis en première année", souligne-t-il. La Fédération Wallonie-Bruxelles compte un total de 1.138 candidats pour un peu moins de 600 attestations disponibles dans six ans.

Des deux côtés, davantage d'étudiants seront ainsi diplômés à la fin de leurs études que de numéros Inami disponibles, sésame obligatoire pour que les patients puissent prétendre à un remboursement des prestations médicales.

En outre, lorsqu'un examen d'entrée était organisé au nord du pays, le taux de réussite tournait autour des 20%, semblable à celui de la Belgique francophone, poursuit l'administrateur de l'Ares. "On ne peut pas dire que l'examen est laxiste alors que cette année, sur plus de 4.000 étudiants, près de 1.200 sont admis. Un quart seulement réussit alors que deux chances sont octroyées."

Par ailleurs, les près de 1.200 lauréats ne seront pas tous prétendants à un numéro Inami dans six ans. "Environ 10% des étudiants sont Français et la grosse majorité rentrera en France. Certains vont abandonner ou rater une année... Il y aura un certain effritement de la cohorte", souligne M. Nicaise. Une estimation du nombre de diplômés dans six ans est toutefois difficile à calculer. A titre d'information, l'année dernière, un taux de réussite de 85% avait été atteint en première année de médecine.

La Flandre et la Fédération Wallonie-Bruxelles ne font pas face aux mêmes réalités, estime enfin M. Nicaise. "En Belgique francophone, en 2015, 40% des médecins avec un numéro Inami avaient un diplôme de l'étranger. En 2016, la proportion était de 36%. En Flandre, on est à 10%", soulève M. Nicaise. "C'est paradoxal: on reproche trop de candidats mais la Belgique francophone est obligée d'aller chercher un tiers, voire quatre dixièmes de ses médecins à l'étranger. La Flandre ne connaît pas ce phénomène, les réalités sont donc différentes", conclut Julien Nicaise.

La Flandre organise depuis cet été un concours d'entrée, qui a "aussi admis davantage d'étudiants que de numéros Inami disponibles", relève M. Nicaise. "En 2024, elle aura droit à environ 1.000 numéros Inami et 1.400 étudiants ont été admis en première année", souligne-t-il. La Fédération Wallonie-Bruxelles compte un total de 1.138 candidats pour un peu moins de 600 attestations disponibles dans six ans. Des deux côtés, davantage d'étudiants seront ainsi diplômés à la fin de leurs études que de numéros Inami disponibles, sésame obligatoire pour que les patients puissent prétendre à un remboursement des prestations médicales. En outre, lorsqu'un examen d'entrée était organisé au nord du pays, le taux de réussite tournait autour des 20%, semblable à celui de la Belgique francophone, poursuit l'administrateur de l'Ares. "On ne peut pas dire que l'examen est laxiste alors que cette année, sur plus de 4.000 étudiants, près de 1.200 sont admis. Un quart seulement réussit alors que deux chances sont octroyées." Par ailleurs, les près de 1.200 lauréats ne seront pas tous prétendants à un numéro Inami dans six ans. "Environ 10% des étudiants sont Français et la grosse majorité rentrera en France. Certains vont abandonner ou rater une année... Il y aura un certain effritement de la cohorte", souligne M. Nicaise. Une estimation du nombre de diplômés dans six ans est toutefois difficile à calculer. A titre d'information, l'année dernière, un taux de réussite de 85% avait été atteint en première année de médecine. La Flandre et la Fédération Wallonie-Bruxelles ne font pas face aux mêmes réalités, estime enfin M. Nicaise. "En Belgique francophone, en 2015, 40% des médecins avec un numéro Inami avaient un diplôme de l'étranger. En 2016, la proportion était de 36%. En Flandre, on est à 10%", soulève M. Nicaise. "C'est paradoxal: on reproche trop de candidats mais la Belgique francophone est obligée d'aller chercher un tiers, voire quatre dixièmes de ses médecins à l'étranger. La Flandre ne connaît pas ce phénomène, les réalités sont donc différentes", conclut Julien Nicaise.