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Pour illustrer la situation du personnel du Siamu de la région Bruxelles-Capitale, le SLFP pointe un absentéisme important - certains groupements connaissent presque 15% d'absentéisme, indique le syndicat -, la dégradation de la santé mentale des agents, mais aussi les problèmes récurrents de violence à l'encontre du personnel."Les agressions envers les secouristes sont de plus en plus nombreuses et violentes. Encore dernièrement, après un match de football, une de nos ambulances et son équipage ont été pris à partie", souligne le syndicat. Le SLFP souhaite qu'un objectif de safe.brussels soit également d'assurer la sécurité de toutes celles et ceux qui travaillent. Le syndicat demande par ailleurs que "le gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale dégage les subsides nécessaires pour le Siamu afin de s'équiper de nouveaux équipements de protection, de s'assurer de mener une politique de prévention des risques psychosociaux digne de ce nom, de pouvoir renforcer notre plan du personnel et de procéder à la sécurisation de nos casernes".BELGA