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Pour le groupe PRaag, ce sont les cercles de MG qui en première instance sont responsables de la sécurité des médecins. L'autorité publique contribue au plan de sécurité autour des médecins et elle a la mission d'éclaircir pour les médecins le labyrinthe de la législation. La population doit être encouragée à soutenir une vision de non-tolérance envers des agressions de soignants.Les cercles ne doivent pas être inactifs. Ils organisent les postes de garde. Ce qui implique une responsabilité vis-à-vis du patient mais aussi des médecins membres en matière de sécurité.Concrètement, chaque cercle compterait un " coordinateur sécurité ". Il gèrerait notamment les mesures préventives et conseillerait les médecins. Une formation continue est prévue pour les médecins pour s'en sortir dans le méandre administratif, déontologique et légal.Une statistique des agressions est prévue dans le plan d'action et un rapport à la police. Toutefois, aucun chiffre propre au secteur de la santé n'est prévu. PRaag mettra également sur pied une liste des endroits risqués. Les médecins de garde envoyés sur le terrain doivent au moins savoir où ils mettent les pieds. Ceci est en contradiction avec la loi sur la Vie privée mais PRaag insiste sur le fait que l'autorité doit résoudre le conflit entre sécurité et vie privée. La vie du médecin est primordiale. Sauver la vie des soignants est la priorité. Le coordinateur gèrerait d'ailleurs cette liste. Il gèrerait également l'aide aux victimes. Le médecin pourrait souffrir de stress post-traumatique. Dans ce cas, le cercle pourrait l'entourer ainsi que sa famille via des programmes d'assistance adaptés.Les cercles signeraient également des protocoles avec les autorités communales et provinciales. Le ministère de l'Intérieur collabore trop rarement avec les cercles...Enfin, PRaag compte beaucoup aussi sur le système de dispatching centralisé qui aiguille le patient vers la garde ou la consultation normale qui peut attendre.Bientôt un PRaag francophone ?