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" Pour procéder à un contingentement éventuel ou une régulation, les besoins réels en matière de nombre de médecins généralistes (MG), mais également de médecins spécialistes (MS), doivent d'abord être établis ", estime le CMG. " La régulation et le contingentement actuels définis par les autorités semblent mettre la charrue avant les boeufs. Une analyse approfondie pour établir les (sous-)quotas de médecins (MG et MS) est nécessaire. "Tant que cette réflexion n'aura pas lieu, " toute décision concernant des examens d'entrée, de quotas, de numéros INAMI à prévoir, de nombre de médecins généralistes à prévoir par nombre d'habitants etc., resteront des décisions non fondées ", estime le CMG, qui dénonce un manque " total " de vision globale.Malgré tout, le CMG note une " avancée significative " : la volonté unanime de mettre en place une commission de planification des sous-quotas qui devra se baser sur une estimation plus scientifique des besoins (voir jdM n°2586). " Qui dit estimation des besoins, dit réflexions sur le partage de tâches entre prestataires de soins ", ajoute le Collège de médecine générale.