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Pour rappel, la Commission européenne négocie au nom des États membres les procédures d'achat de vaccins contre le Covid-19 et soumet les contrats aux États membres. Un système qui fonctionne bien. En Belgique, la CIM Santé publique a suivi le conseil du comité consultatif chargé de l'analyse des dossiers d'achat pour acheter le Moderna. Si ce vaccin reçoit une autorisation de mise sur le marché, la Belgique l'achètera."Le contrat européen concerne l'achat de 80 millions de doses. La Belgique en achèterait 2 millions. Mi-novembre 2020, l'Agence européenne des médicaments (EMA) a commencé l'évaluation en cours (rolling review) de ce candidat vaccin. Cette procédure consultative d'achat est indépendante de l'octroi d'une autorisation de mise sur le marché d'un vaccin. Cela reste une compétence de l'EMA en coopération avec les autorités nationales compétentes. Si aucune autorisation de mise sur le marché n'est accordée par l'EMA pour le vaccin en question, le contrat sera dissous. Il n'existe actuellement aucun vaccin contre le Covid-19 autorisé par l'EMA ", communique la Cim Santé publique.Déjà à la mi-août 2020, le comité consultatif a rendu un avis pour le contrat relatif au vaccin candidat d'AstraZeneca et de l'université d'Oxford et en novembre 2020 pour le vaccin candidat de Janssen (Johnson & Johnson), Pfizer et BioNTech et CureVac.Bonne nouvelle, la Cim Santé annonce que la Task Force " opérationnalisation de la stratégie de vaccination COVID-19 " du Commissariat Corona du gouvernement est dans la dernière ligne droite. "Demain, la stratégie de déploiement du programme de vaccination sera présentée lors d'une CIM supplémentaire. L'ampleur et la complexité du programme de vaccination sont uniques pour notre pays et nécessiteront l'engagement de nombreux acteurs et ressources. La CIM décidera demain également des groupes prioritaires, du phasage, du cadre de la répartition des tâches entre ministres, des aspects logistiques relatifs à l'organisation d'une telle vaccination de masse et de l'organisation de la communication."Par ailleurs, une approche coordonnée visant à renforcer l'offre de soins psychiques dans le contexte de cette pandémie a été actée. " Cet accord concerne principalement le renforcement de ces soins en première ligne moyennant tant la fonction psychologique première ligne que des soins de santé mentale ambulatoires spécialisés. L'accord définit également certains groupes cibles prioritaires, tels que les enfants et les parents de familles vulnérables, les jeunes adultes, les prestataires de soins de santé et de l'action sociale et les personnes présentant des problèmes préexistants de santé mentale. Des budgets supplémentaires sont prévus pour ce renforcement. Les acteurs concernés de l'Inami seront invités à une concertation pour discuter des modalités de financement, en tenant compte du protocole d'accord. "