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L'application permet d'apporter un soutien à distance aux patients et aux soignants. Bien entendu, lorsque c'est nécessaire, un contact physique aura bien lieu.Le remboursement se fera par le biais d'une convention conclue entre l'INAMI et les dispensateurs de soins (hôpitaux et kinésithérapeutes).Dans une première phase qui commencera ce 1er octobre 2020, le remboursement sera réservé aux patients qui souhaitent participer à une étude clinique menée dans 15 hôpitaux. Cette étude consistera à comparer la rééducation fonctionnelle faite selon la méthode classique et celle réalisée avec l'aide d'une application mobile.L'INAMI finance cette étude, coordonnée par l'UZ Gent sous la supervision du KCE.À partir de septembre 2021, nous pourrons étendre le remboursement à d'autres patients.Une solution accessible et sécuriséeLe remboursement de ce traitement avec application mobile comprend :Grâce à cette convention, il n' y a pas de coût supplémentaire pour le patient pour utiliser cette application mobile lors de sa rééducation. Aucun supplément ne peut être facturé, même pour le matériel mis à disposition. La convention a pour objectif un investissement à la fois qualitatif et rationnel de nos moyens.Il est important que l'application mobile contienne un module de reporting avec les résultats du patient (PROMS - patient reported outcome measures). Les producteurs de l'application doivent publier une évaluation de l'impact sur la protection des données avant le début de la convention.Pas n'importe quelle application !Nous voulons bien entendu vérifier la valeur ajoutée potentielle, à la fois pour le patient et pour le dispensateur de soins, d'un tel traitement soutenu par une application mobile, et ce, sur base de l'efficacité et de la rentabilité de cette approche.Depuis octobre 2018, les producteurs d'applications mobiles "santé" peuvent s'inscrire sur Mobile Health Belgium. Cette initiative a vu le jour à la demande de la ministre des Affaires sociales et de la Santé publique et est soutenue par l'INAMI, l'AFMPS, la plate-forme eHealth, le SPF Santé publique et les fédérations du secteur Agoria et beMedTech.Au moyen de la pyramide de validation mHealth, nous examinons si une application répond à ces conditions. Seules les applications qui atteignent le niveau 1 et 2 de la pyramide de validation seront prises en considération pour une intervention financière de l'INAMI. Le niveau 3 de validation vise lui le remboursement de l'application. Pour atteindre ce niveau supérieur, l'application doit démontrer sa valeur ajoutée sur le plan économico-sanitaire.Nous développons pour ça avec nos partenaires un modèle de financement adapté. Mais l'important n'est pas l'application en soi : nous vérifions si elle peut s'inscrire dans un plan de soins plus large.